Mauvaise nouvelle pour l’Inde : les « soupçons grandissants » d’alliance militaire entre le Pakistan et la Chine, à travers le corridor industriel en construction pour offrir à l’extrémité ouest de l’empire du Milieu un débouché sur le golfe Persique, se confirment.
Dans son édition du 19 décembre, le New York Times révèle qu’un « accord secret » a été passé entre Islamabad et Pékin « il y a tout juste deux semaines » pour équiper l’armée de l’air pakistanaise « en avions de chasse, armement et logiciels » made in China. Les deux pays seraient également convenus d’« approfondir leur coopération dans le domaine spatial ».
Ces dispositions ont été prises « dans le cadre de la China’s Belt and Road Initiative », un programme de grands chantiers d’infrastructures à travers pas moins de 70 pays, financé par la Chine à hauteur de 1 000 milliards de dollars, précise le journal américain, qui a été abondamment repris par la presse indienne.
Bien que les autorités chinoises affirment régulièrement le caractère « purement économique » de ces « nouvelles routes de la soie » chères au président Xi Jinping, Pékin, « pour la première fois, lie explicitement » ce projet relevant en apparence du domaine civil « à ses ambitions militaires », confirmant ainsi « les préoccupations de nombreux pays ».
Lire l’article entier sur courrierinternational.com
Le feuilleton de la vente des 36 Rafale à l’Inde, vente qui s’est transformée en scandale politique, n’est pas près de se terminer.
Mais l’Inde a besoin d’avions de combat, et la firme indienne qui devait développer l’appareil national patine depuis 30 ans. D’où les besoins aussi énormes qu’urgents de l’armée indienne.
En face, au Pakistan, on se détourne des USA pour se tourner de plus en plus vers la Chine...
- Dassault Aviation a réaffirmé son intention de livrer à partir de 2019 les 36 avions de combat Rafale commandés par l’Inde
« Dassault Aviation compte toujours commencer à livrer en 2019 les 36 avions de combat Rafale commandés par l’Inde, a déclaré le lundi 15 octobre le PDG du constructeur aéronautique français.
[...]
“La commande est OK. Nous sommes engagés dans le processus de livrer l’avion l’année prochaine [2019]. De nouvelles commandes pourraient venir sur lesquelles nous pourrions travailler dans les prochains mois”, a dit Éric Trappier à des journalistes lors du salon de l’aviation d’affaires NBAA à Orlando (Floride). » (Source : Reuters)
C’était le 15 octobre 2018. Depuis, la justice indienne a rejeté les demandes d’enquête sur le Rafale :
« La Cour suprême a jugé qu’il n’y avait pas de preuve de malversation ». (Reuters, 13 décembre 2018)