En février 2017, Éric Dupond-Moretti avait déclaré au micro de RMC :
« Si l’on a la volonté de voter pour Madame Le Pen, ce qu’il faut aller voir, c’est l’ADN de ce parti et les gens qui gravitent autour d’elle : Florian Philippot, Alain Soral, Dieudonné, Châtillon, tous ces bons nazis, ils sont toujours là. C’est l’ADN de ce parti ! »
Invité par les Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG) pour donner une conférence sur un thème libre, l’avocat des racailles, des escrocs et des pédophiles (Balkany, Cahuzac, Tapie, Kerviel, Benzema, Merah, Luhaka, affaire Outreau) se sentait certainement en territoire conquis parmi les bourgeois suisses jusqu’à ce qu’Alimuddin Usmani l’interpelle sur ses rapports avec le lobby israélien. Celui qui revendiquait son admiration pour la synthèse Maître Thierry Lévy a alors dû composer avec l’impondérable : Quoi ? Une question sur mon appartenance aux réseaux ? Pas question de tout perdre ! Pas maintenant, pas au moment où je fais du cinéma avec Claude Lelouch ! Et que va dire Isabelle (Boulay) ? Je ne me suis tout de même pas affilié à la franc-maçonnerie PS pour rien !
« Le lobby, je ne le connais pas, le lobby juif je ne sais pas ce que c’est, j’ai beaucoup d’amis juifs. »
« Soral ce n’est pas ma tasse de thé. Le Pen non plus. Le lobby facho je ne l’aime pas. »
Le niveau rhétorique du pénaliste à grosse voix en dit long sur sa peur de revenir à sa condition de fils de prolétaire...
À revoir, Alain Soral sur l’avocat franc-maçon Dupond-Moretti, d’Outreau à Théo (à partir de 16’15) :