Tous les élèves du monde connaissent Alexandre de nom, et savent que très jeune, il a conquis un empire. Il était fils de roi (de Macédoine), mais ça ne suffit pas pour réussir : beaucoup de « fils de » sont écrasés par l’image de leur père. Alexandre a eu quelque chose de plus, qui l’a propulsé grand guerrier doublé d’un grand esprit : il était surtout le fils de sa mère, Olympias, une intrigante sans pareille, capable de toutes les manips et de tous les coups bas. Philippe, qui finira poignardé par un garde, après s’être fraîchement remarié avec une jeunette, n’aura pas le temps d’en témoigner.
Alexandre aura le meilleur enseignant du monde, quelqu’un de très éloigné du prof gauchiste du 93 qui donne des bonnes notes à ses élèves pour acheter la paix sociale : Aristote, le philosophe, autre chose que ce pauvre BHL. Aristote pour l’esprit et la raison, Philippe pour le corps et l’initiation au combat, au courage. C’est la tête bien faite et le corps bien solide que le jeune Alexandre mènera sa première bataille, au côté de son père, avant de faire montre d’un grand sens tactique militaire quand il sera seul avec ses 40 000 hommes face aux Perses...