On va resituer le contexte médiatico-politique de l’émission Les Terriens du dimanche, où cinq chroniqueurs confrontent leurs points de vue autour de l’actualité de la semaine. Elle est présentée par Thierry Ardisson, un vieil animateur qui a pu conserver ses productions sur France 2 puis Canal+ et C8 en retournant sa veste antisioniste. Nous sommes en France, 5e puissance économico-militaire mondiale au rayonnement culturel encore très fort, malgré tous les abandons et toutes les trahisons de son élite.
Notre pays est donc un territoire symbolique à prendre pour les puissances qui régissent le monde. Justement, depuis une décennie (la prise du pouvoir par Sarkozy et ses sponsors en 2004-2007), le sionisme est à son apogée chez nous, ce qui signifie qu’il va péricliter. Oui, apogée car le sionisme règne en France, et que cela se voit. Et quand ça se voit, ça produit mécaniquement de la résistance. Un pouvoir profond, s’il ne se montre pas, et se cache sous un masque démocratique, peut tenir longtemps, aussi longtemps que ses sujets sont aveugles ou maintenus dans l’aveuglement.
Oui mais voilà, il faut être aveugle, complice ou idiot pour ne pas voir la dictature sioniste, là, sous nos yeux, énorme, évidente, spectaculaire dans tous les sens du terme.
La parabole du tennis
Les Français sont comme le public d’un match de tennis entre sionistes, un match sur leur propre sol, sur leur terre (battue !), mais ils ne participent pas au match « sionistes de gauche contre sionistes de droite » : ils sont parqués dans les tribunes, sous bonne surveillance. Gare à celui qui crie « non au sionisme ! », les autres sont condamnés à se taire et applaudir ceux qui font semblant de se battre mais qui jouent ensemble.
Le jeu est truqué, comme le WPT (World poker tour) quand les professionnels – Negreanu, Hansen, Hoyt et cie – se retrouvent en finale. Ils se partagent alors le magot en faisant semblant de s’affronter.
Dans ces conditions, ce que les sionistes appellent « antisémitisme » n’est que la résistance à leur totalitarisme primitif, primal et primaire, et à leur répression. Une répression qui grandit quand grandit la lucidité dans les tribunes : les spectateurs récalcitrants, ceux qui ont compris, sont virés manu militari par une police et une justice aux ordres des mêmes.
De temps en temps, les seigneurs invitent un goy à leur banquet, s’il est président, comme au dîner du CRIF, mais pas en dessous, ou un très gros larbin à qui un peu de pouvoir médiatique est cédé. Mais attention : provisoirement et sous conditions. C’est le cas de Thierry Ardisson qui ne peut continuer à animer ses émissions de débats truqués que parce qu’il est flanqué du commissaire politique Goldnadel et qu’il invite toute la planète sioniste, de la gauche à la droite. De l’extrême gauche à l’extrême droite plutôt.
Le procès sans risque d’entendre l’accusé
Le débat chez Ardisson est un modèle du genre totalitaire maquillé en démocratie : il s’agit d’un double mixte où les privilégiés – les Élus – se renvoient la balle, en l’occurrence un procès d’où l’accusé principal – Alain Soral – est absent et n’a donc aucune chance de répliquer aux attaques d’une bassesse et d’une lâcheté sans nom. C’est la fête à la désinformation !
Voilà pour le contexte, passons à l’émission proprement dite du 16 septembre 2018. Proprement n’est pas le mot, car d’un pur point de vue déontologique, on va friser le niveau le plus bas, les égouts du journalisme politique.
Zemmour étant invité dans le before, c’est-à-dire l’émission avant l’émission, Ardisson tient à le soumettre à la question Soral. C’est chose faite ici :
La même chose en meilleure qualité à partir de 26’15 :
Zemmour tient bon. Mais on comprend bien que le débat se situe entre sionistes de droite et sionistes de gauche, Polony, Giesbert et Goldnadel face à Garrido et Sy. La chroniqueuse Hapsatou Sy découvre avec effroi le zemmourisme (à partir de la 29’). Aussitôt, Raquel, la sioniste de gauche, défend sa collègue :
Eric Zemmour aimerait qu’@HapsatouSy s’appelle « Corinne ». C’est hilarant de prime abord mais c’est très violent en réalité. À @NPolony il dit « Nathalie, c’est mieux ». Je rappelle qu’Eric est un prénom scandinave.. #LTD
— Raquel Garrido (@RaquelGarridoFr) 16 septembre 2018
Mais la souffrance d’Hapsatou est trop grande : elle désire attaquer Zemmour en justice – avec zéro chance de gain – et songe à démissionner. L’horreur absolue.
Je vs informe réfléchir à déposer plainte contre Mr Zemmour. Sur le plateau, j’ai subi des insultes graves ainsi que mes parents. Très affectée par la violence de la scène que j’ai eu à vivre et que vs n’avez pas vu ce soir, je réfléchis à quitter l’émission. @lesterriens @C8TV
— Hapsatou SY (@HapsatouSy) 16 septembre 2018
Soralisé par tout le plateau, parce qu’il refuse de renier ses échanges avec Soral – d’autres en d’autres temps ont renié trois fois leur inspirateur –, Zemmour aura droit à un humour antifasciste de bon aloi :
Monia Kashmire à Eric Zemmour qui tousse : « Vous voulez une pastille Vichy ? ». Cette fille est un génie. #LTD
— Raquel Garrido (@RaquelGarridoFr) 16 septembre 2018
Pour finir en beauté, en feu d’artifice communautaire, on vous livre ce tweet de David Abiker, ex-chroniqueur chez Daniel Schneidermann, un Abiker qui a écrit un livre sur la féminisation de la société, mais après Zemmour et bien après Soral, évidemment. Abiker réagit à l’affiche du Média, relayée par Aude Lancelin, qui raconte avec ironie les têtes de Turc qu’elle n’invitera pas dans la saison 2 :
Je crois n’avoir jamais vu un média livrer à la vindicte des gens qu’il n’invitera pas.
Depuis Minute, je crois. https://t.co/kajZU1mypI— David Abiker (@DavidAbiker) 15 septembre 2018
On voit que le monsieur, pourtant journaliste, est bien renseigné.
Voilà, c’était Les Sionards du dimanche, CQFD.