Alexis Corbière cherche-t-il à faire trembler Thierry Ardisson lorsqu’il évoque un « antisémitisme mondain » ? Toujours est-il que l’animateur en noir (comme son passé et ses idées) se met immédiatement au garde-à-vous et entérine la liste noire édictée par le député Ouin-Ouin : « Soral et Dieudonné, c’est la marge ! »
Dans la droite ligne de Patrick Cohen et Gérard Miller, Corbière fixe donc les limites de la culture acceptable et du débat public et remet des brevets de conformité :
« Maurras je ne suis pas pour l’interdire mais ne le commémorez pas ! Céline je ne suis pas pour interdire ses textes antisémites mais ne les rééditez pas ! »
Pas de Soral, pas de Dieudonné, pas de Maurras ni de Céline, que reste-t-il aux Français à part la pleurniche de Michel Cymes et le foutage de gueule de la société de consommation ?