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Alain Soral, Francis Cousin et South Park : le fétichisme de la marchandise

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48 Commentaires

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  • #2405172

    Excellent choix d’illustration musicale : Sixteen Tons (seize tonnes) titre ici interprété par Tennessee Ernie Ford - le titre original est de Merle TRAVIS.

    Certains disent que l’homme est fait de glaise
    Un pauvre est fait de muscle et de sang,
    De muscle et de sang et de peau et d’os.
    Un esprit bien faible et un dos bien solide.

    (refrain : )
    Tu charges seize tonnes, et tu as quoi en échange ?
    Plus vieux d’une journée et encore plus de dettes.
    Saint Pierre, ne m’appelle pas, je ne peux pas partir
    J’ai mis mon âme en gage au magasin de la compagnie.

    Je suis né au matin d’un jour sans soleil,
    J’ai ramassé ma pelle et je suis parti à la mine.
    J’ai chargé seize tonnes de charbon qualité 9
    Et le petit chef n’en a pas cru ses yeux.

    (refrain)

    Je suis né au matin d’un jour de crachin
    Bagarre et embrouille sont mes seconds prénoms
    J’ai été élevé à la plantation par une vieille mégère
    Pour me faire filer droit, il faut plus qu’une gueularde.

    (refrain)

    Si tu me vois venir, tu ferais bien de te ranger.
    Beaucoup d’hommes ne l’ont pas fait et sont morts.
    Un poing de fer, l’autre d’acier,
    Si tu esquives le droit,
    Le gauche ne te loupera pas.

    Refrain.

     

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  • #2405201
    Le 10 mars 2020 à 19:49 par Jérômeproudhon
    Alain Soral, Francis Cousin et South Park : le fétichisme de la (...)

    Travaille, famille, patrie, morale du Christ, tout serai réglé.

     

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    • Ça se sont des moyens.
      Si on met plutôt en haut de notre constitution comme BUT "Bonheur, Transmission, Paix", ok alors on travaille dans ce sens, on fonde une famille on fait des gosses et on les éduque, selon notre culture...
      Que souhaite le Christ, sinon le bonheur de ses enfants ?
      Si la devise de Pétain n’a pas eu la reconnaissance escomptée c’est qu’elle n’allait pas assez loin... Je dis ça comme ça !
      Il ne faut pas avoir peur d’être un peu plus "mièvre".

       
    • #2405423
      Le Mars 2020 à 02:28 par Matriarcalement Vierge - de Mères en filles
      Alain Soral, Francis Cousin et South Park : le fétichisme de la (...)

      Que souhaite le Christ, sinon le bonheur de ses enfants ?



      Ach... Jésus avait donc des enfants ? Quand même ?..

      Sûrement des petites têtes blonds aux yeux bleus... A l’image des "progénitures" de son Père...

       
    • #2405461

      @Jérômeproudhon, Travail-Famille-Patrie, un triptyque qui a inspiré du monde, par exemple ici, en 86 :
      https://www.youtube.com/watch?v=LV1...

      Une satyre à contextualiser dans le prolongement du salariat globalisé, le néo-esclavage du grand Capital évoqué par Cousin, aujourd’hui, la famille et la patrie sont oblitérés par le mondialisme qui ne mise plus que sur la prolétarisation du monde, salariat nomade et apatride.

       
    • Matriarcat... : le Christ c’est Dieu incarné notre père donc nous sommes ses enfants. Voilà pour ta réponse.

       
    • Selon les textes des évangiles, sa mission se déroule sur une période de trois ans....

      Dans les religions abrahamiques le modèle prescrit c’est la famille.
      C’était aussi le fils de Mariam/Marie...

       
  • #2405218

    Impossible de rester dans cette société sans péter un câble, ou alors développer une ascèse comme bouclier, ou bien se noyer dans l’alcool.
    Mais une ascèse pour aller où ?

     

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  • #2405309

    La question que je me pose c’est : comment des hommes en sont venus a mettre au point et en mouvement, cette ignominie sans nom... que certains nomment axe du bien ou démocratie.

    Incompréhensible.

     

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  • #2405373
    Le 10 mars 2020 à 23:29 par Jarvis L’uzine A.16
    Alain Soral, Francis Cousin et South Park : le fétichisme de la (...)

    merci a E&R d’avoir partagé ma modeste vidéo (le montage laisse a désiré) si j’avais su qu’elle aurait tant de visibilité et qu’elle allez être relayé, j’aurais été un poil plus méticuleux et précis. merci encore :)

     

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  • Montage désagréable à regarder avec coupure, niveaux sonores différents et mauvaise cohérence en quelques sorte même si le fond est juste et vrai. Faites un effort les mecs qui font des vidéos

     

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  • #2405720

    Si un homme décide de se nourrir de junk food et de soda, ce n’est certainement pas le meilleur choix.
    MAIS, c’est son choix !

    Etre humaniste, ce n’est pas vouloir le bien des autres, c’est respecter les autres et leurs choix.

    La faillite des intellectuels marxistes est visible dans leur infantilisation des prolétaires.
    Leur raisonnement n’est pas forcément faux. C’est leur volonté de diriger la vie des autres qui les disqualifie.
    C’est d’ailleurs pour cela qu’il n’y a pas de socialisme sans coercition.

     

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  • #2406032

    Il n’y a plus de centre commercial style "drugstore" : maintenant le centre commercial est chez soi. On consomme dorénavant à partir de chez soi grâce à Uber et Amazon et l’on commence de travailler chez soi comme au dix neuvième siècle.
    D’autre-part contrairement a ce qu’ affirme le marxo-debordien Cousin, les les sociétés par actions ne suppriment pas la bourgeoise mais augmentent le pouvoir de cette dernière sur le capital en faisant de celui-ci un réseau. Les bourgeois naguère dispersés possèdent collectivement le capital tout en gardant leur liberté et celle des prolétaires. Voilà le vrai communisme.
    Le lumpen prolétariat tend de plus en plus a devenir la norme. En raréfiant le travail le capitalisme raréfie d’autant le fondement de la dignité humaine qui trouvait dans le travail - aussi indigne était-il devenu depuis la fin de la paysannerie - un exutoire aux inégalités sociales.
    Le développement de la précarisation des emplois en devenant la norme accule le prolétaire intermittent à la révolution. C’est le triomphe des vues de Bakounine sur celles de Marx

     

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    • #2406104

      @kabouli, L’ubérisation de la société est en marche, si je puis dire et le Coronavirus va accentuer le tropisme du consumérisme, voire même du productivisme dans certains cas, depuis chez soi.

      En tant que sujets marchands, nous sommes tous logés à la même enseigne, nous sommes des salariés et le grand Capital ponctionne sur notre valeur ajoutée et sur nos consommations.

      Les régimes politiques, eux, sont les outils quant à l’encadrer et le légitimer par la loi.
      Donc si on synthétise, il y a le grand Capital et le reste du monde, les exploiteurs et les exploités.

      Le Lumpenprolétariat est élément neutre dans cette dialectique, il n’a aucune revendication de classe, hors grand Capital, par nature, nous sommes tous des prolétaires, seule une différence de degré quant à la capacité de produire/consommer, dans une double aliénation, le spectacle intégré de Debord, marque la différence.

      Le système a accompagné cet étouffement de la conscience de classes, en substituant à la dialectique du partage des richesses, celle des luttes sociétales trans-partisanes et trans-sociales.
      Bien entendu, c’est le travail, moteur de cette ingénierie, sans, point de production de richesses, point de valeur ajoutée, point de consommation donc point de possibilité de spéculer dessus.
      Le taux de chômage mondial est en recul, ce sont les conditions de travail qui se dégradent, on parle de prolétarisation mondialisée et si récession (ex à cause du Coronavirus), il y aura danger systémique d’un retour à un chômage de masse.

      La révolution du prolétariat, au sens Marxiste du terme, le soulèvement d’une classe contre la Bourgeoisie a cédé le pas à la révolte des nations contre la gouvernance mondiale, les acteurs de l’économie marchande et de la valeur ajoutée contre les acteurs de l’économie spéculative, c’est la dialectique du Capital en crise ou des crises du Capitalisme.

       
    • #2406138

      Donc si on synthétise, il y a le politburo et le reste du monde, les exploiteurs et les exploités.

       
    • #2406178

      @anonymous19, votre métaphore est bien trouvée, un politburo avec un objectif messianique, cela va s’en dire.

       
    • #2406337

      Je ne vois pas ce que vous entendez par "valeur ajoutée". il n’y a jamais eu de valeur ajoutée mais rémunération de l’obéissance du prolétaire.
      Le grand Kapital n’exploite pas un surtravail mais soumet le travailleur pendant huit heures - et plus si hostilités - a sa férule et à ses propres désirs d’enrichissement.Il n’y a jamais eu de plus-value ou de quelque chose qui y ressemble. Le prolétaire est quelqu’un qui obeit pour manger, dormir et se loger.Le prolétaire travaille et le patron lui fournit l’argent qui lui permettra d’acheter les merveilleuses marchandises qui transformeront sa vie en une aventure morose.
      Sous l’Ancien Régime le noble ou le prêtre partageait hiérarchiquement avec le paysan le produit du travail de ce dernier. A charge pour le noble de protéger le manant et au prêtre de justifier cet état de chose.

      Avec la bourgeoisie les choses changent radicalement il s’agit maintenant d’occuper des hommes dont on a détruit les moyens d’existence. L’avidité du commerce provoque un énorme exode rural et une misère sans nom dans le monde entier - colonies y compris. Des masses d’hommes sont sans travail qu’il faut occuper sous peine de les voir envisager la chose par eux-mêmes et dans la précipitation les commerçants inventent la grande industrie.
      Debord fut l’esclave de deux vieux piliers du capitalisme Lebovoci magnat milliardaire du cinéma de l’époque s’émoustillant de la subversion dont il n’entravait que dalle et Gallimard magnat de l’édition française que Debord servit finalement obséquieusement. Tous les documents sont sur internet.

       
  • #2406078

    "vous avez pas trop chaud dans la boîte ? "

     

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  • #2408724

    La vérité est pire que ça, c’est que l’Homme est un con pour l’Homme, l’Humain est parfaitement incapable de penser l’Humain : l’humain n’est pas "aliéné parce qu’il est autre que lui-même" mais parce qu’il n’a pas de lui-même : il est ce qui se présente et en ce moment c’est Amazon, parce qu’il est incapable de se penser et se définir lui-même.

    Mais il y a un fond biologique qui donne une sensation de réalité, une sensation d’être et sur laquelle vont se construire les pseudo-pensées hallucinées et pathétiquement bêtes de l’Humain comme celle de Cousin : c’est la vie en troupeau, c’est à dire la violence qui fait troupeau en interne par l’oppression et sépare des autres troupeaux en externe par la guerre. C’est pour ça que le troupeau -pardon le "collectif"- de Cousin s’appelle : guerre de classe. Cousin n’est qu’un tueur hegelomarxiste de plus qui n’a pas les moyens de se lancer dans l’extermination du Mal c’est à dire des gens, de ceux qui n’arrivent pas à halluciner exactement comme lui, c’est à dire tout le monde.

    De son coté, Soral est vachement profond comme dab mais on voit bien que c’est encore très insuffisant pour penser fondamentalement l’Humain et lui donner un projet.

     

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