Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a assuré une nouvelle fois que l’impérialisme est sur le point de s’éteindre, et ce d’une visite au Venezuela, la treizième depuis qu’il a été élu en 2005.
« Les traits d’une extinction de l’impérialisme dans le monde apparaissent dans l’horizon, nul doute que certains peuples qui réclament la justice et la liberté à l’instar de l’Iran et du Venezuela sont en train de construire leur pays en dehors de l’hégémonie impérialiste et arriveront un jour à l’apogée du développement et de la croissance » a souligné le président iranien lors de la cérémonie d’accueil qui lui a été réservée dans le palais présidentiel par son homologue Hugo Chavez.
Et de signaler que « le peuple iranien sait parfaitement la valeur de la résistance su peuple vénézuélien face aux pressions de l’impérialisme et se sent fier de son amitié ».
Constatant que la réalisation des buts suprêmes fait face à des obstacles, il poursuit « l’impérialisme a mobilisé toutes ses forces pour faire pression sur les peuples indépendants qui réclament leur liberté, mais plus ils exercent leurs pressions, plus ces derniers arrivent à leur résister ».
Pour sa part, le numéro un vénézuélien a rendu hommage à l’Iran, le qualifiant de pays important sur la scène internationale : « nul doute que l’embargo contre l’Iran n’a aucun effet », a-t-il assuré.
Avant de se rendre au Venezuela, le président iranien se trouvait au Brésil, où il a lancé en marge du sommet de Rio+20, un appel pour la création d’un front mondial émanant de la volonté des peuples pour faire face aux puissances de l’arrogance.
« Ce front face à l’impérialisme mondial n’est pas exclusivement formé des gouvernements qui malgré leur importance, sont sujets au changement, mais lorsque la volonté des peuples est coordonné dans un seul front elle sera plus solide et inébranlable », a-t-il expliqué devant un parterre d’intellectuels brésiliens.
Avant le Brésil, le président iranien s’était rendu en Bolivie ou il a rencontré son homologue Evo Morales.