« Nous n’avançons pas assez vite », a assuré dans un discours le président américain en visite dans l’Alaska, à trois mois de la conférence de Paris.
« Le climat change plus rapidement que nos efforts pour y répondre », a déclaré Barack Obama dans un discours au ton grave dans lequel il s’est longuement attardé sur les impacts dévastateurs des bouleversements à venir. Évoquant « un défi qui définira les contours de ce siècle de manière plus spectaculaire que tout autre », le 44e président américain a appelé la communauté internationale à un sursaut.
Ses déclarations interviennent à trois mois de la conférence de Paris qui vise à conclure un accord mondial pour tenter limiter à 2°C la hausse des températures pour éviter un emballement climatique. Les États-Unis sont le deuxième plus gros émetteur de gaz à effet de serre derrière la Chine. Ce voyage de trois jours, soigneusement chorégraphié par la Maison-Blanche, vise d’abord à mobiliser, rendre le réchauffement palpable, concret.
Durant toute la durée de son voyage, c’est le président lui-même qui alimentera le compte Instagram de la Maison-Blanche (@whitehouse). « Salut tout le monde, c’est Barack. Vue incroyable à l’approche d’Anchorage », a-t-il écrit en postant sa première photo prise depuis le hublot de l’avion présidentiel Air Force One. Mais après avoir atterri, il a d’abord insisté sur les menaces qui pèsent sur l’Arctique qui a connu une hausse des températures deux fois plus rapide que celle enregistrée dans le reste du monde.