L’affaire avait été dévoilée en 2017 mais Ronan Farrow l’a remise au goût du jour dans le New Yorker : Harvey Weinstein n’a pas hésité à employer des ex-agents du Mossad pour l’espionner alors qu’il enquêtait sur les victimes du prédateur sexuel.
Accusé de multiples agressions sexuelles après des enquêtes conjuguées du New York Times et New Yorker, Harvey Weinstein avait engagé des anciens agents du Mossad, les services secrets israéliens.
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Il engagera des agents de deux sociétés, Kroll, l’une des plus grandes sociétés de renseignement d’entreprise au monde, et Black Cube, une entreprise dirigée par d’anciens officiers du Mossad et d’autres agences de renseignement israéliennes.
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Dans le contrat qui liait Harvey Weinstein à Black Cube, signé en juillet 2016, était mentionné l’objectif poursuivi : arrêter les enquêtes journalistiques sur les agressions sexuelles commises par Harvey Weinstein.
Toujours selon The New Yorker, l’ancien patron de Miramax a fait recueillir des informations sur des douzaines d’individus, et surveiller personnellement le progrès des enquêtes. Il a aussi recruté d’anciens employés de ses sociétés, y compris pour passer des coups de fils intimidants et a fait appel aux services de Jack Palladino, enquêteur devenu célèbre pour avoir aidé l’ancien président des États-Unis Bill Clinton à décrédibiliser les femmes qui l’avaient accusé de harcèlement sexuel.
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