Voici les six personnages majeurs de l’enquête judiciaire qui vise le patrimoine du couple Balkany.
L’ancien meilleur ami Didier Schuller
Il a été pendant des années le meilleur ami de Patrick Balkany. Président de l’office HLM des Hauts-de-Seine, Schuller a toujours rêvé de la mairie de Clichy. Mais en 1994, rattrapé par les premières affaires judiciaires du département, il est parti pour sept ans de cavale. Une condamnation judiciaire plus tard, en 2013, il s’est relancé à la conquête de Clichy. Mais en mars 2014, c’est finalement le candidat soutenu par Balkany qui lui souffle la ville à une poignée de voix. En trois dépositions judiciaires devant Van Ruymbeke, Didier Schuller va lancer l’affaire.
Le juge tenace Renaud Van Ruymbeke
Renaud Van Ruymbeke devrait terminer sa carrière à l’instruction avec le dossier Balkany, une de ses dernières grosses affaires. Âgé de 64 ans, ce magistrat discret a connu depuis une trentaine d’années tous les principaux scandales : fausses factures du PS, affaire Elf, Clearstream… Réputé pour sa tenacité et son sérieux, il l’est aussi pour sa méthode : il utilise avec parcimonie la détention provisoire. Ici, personne n’a été envoyé en prison pendant l’instruction, mais en revanche, les biens de la plupart des protagonistes, les Balkany en tête, ont été systématiquement placés sous saisie pénale.
Le milliardaire saoudien Mohamed Al-Jaber
133e fortune mondiale en 2013, il avait pour projet de construire deux tours à Levallois plus hautes que la tour Eiffel. Ce milliardaire saoudien a prêté son jet aux Balkany et il est soupçonné d’avoir versé plus de 4 millions de dollars sur le compte off-shore ayant servi à l’achat du ryad de Marrakech. Une contrepartie pour l’opération des deux tours qui ne s’est finalement pas faite ? Patrick Balkany affirme (aujourd’hui) que la maison du Maroc est la propriété du cheikh Al-Jaber… mais ce dernier n’a jamais mis les pieds dans le ryad.