#GiletsJaune très forte mobilisation à #Paris le peuple en colère force les barrages de police #Acte8 #ActeVIII #05janvier #05janvier2019 pic.twitter.com/BSnVj6glKL
— LINE PRESS (@LinePress) 5 janvier 2019
Il s’appelle Christophe Dettinger, il a repoussé à lui tout seul toute une cohorte de policiers sur la passerelle Léopold-Sédar-Senghor qui se situe entre l’Assemblée nationale et le jardin des Tuileries. Ce boxeur gitan est devenu célèbre en défiant à mains nues des gendarmes casqués et armés de matraques.
N’étant pas sur un ring, l’homme au bonnet noir a modifié légèrement les règles de son sport pour basculer dans le MMA. C’était sans compter sur la fureur du corps des commissaires, ces « responsables » qui donnent ordre de frapper les manifestants, retraités inoffensifs et mères de famille compris.
Ce corps majoritairement franc-maçon a réagi de manière étrangement vengeresse, avec un message qui ne sied pas à des représentants de l’ordre. Tous contre un !
Monsieur, vous qui avez frappé un collègue à terre, vous êtes identifié. Pour un boxeur, vous ne respectez apparement pas beaucoup de règles. Nous allons vous apprendre celles du code pénal. @EmmanuelMacron @EPhilippePM @CCastaner @NunezLaurent @DGPNEricMorvan @prefpolice pic.twitter.com/zBNcD9kWMs
— Commissaires Police Nationale SCPN (@ScpnCommissaire) 5 janvier 2019
Bénéficiant de toutes les techniques d’identification, ils ont retrouvé la trace de Dettinger et se sont promis de le punir, tout cela sans procès. On dirait que les commissaires ont perdu la tête.
On les entend moins lors des violences dans les quartiers ou quand les Gilets jaunes tombent par dizaines, victimes de violences policières politiquement programmées.
⚡️RACISME ? - CHOC ⚠️ / Un policier mets des droites à un jeune manifestant noir lors de l’#Acte8 des #GiletsJaunes pic.twitter.com/6W3QulCptx
— Pure. (@PureTele) 5 janvier 2019
allo @Place_Beauvau - c'est pour un signalement - 232
Tabassage par même gendarme que signalement 231 ?#Paris #ActeVIII 05/01/2019
— David Dufresne (@davduf) 5 janvier 2019
Le corps des commissaires a choisi son camp, celui de la répression, qui ne rime aujourd’hui plus avec celui de l’ordre. Après le politique et le médiatique, le policier a perdu la bataille, celle où l’on gagne les cœurs et les esprits, selon le dogme des envahisseurs américains en Afghanistan.
#GiletsJaune très forte mobilisation à #Paris le peuple en colère force les barrages de police #Acte8 #ActeVIII #05janvier #05janvier2019 pic.twitter.com/NAVfErKPzT
— LINE PRESS (@LinePress) 5 janvier 2019
Le peuple est en colère et la seule réponse des autorités – le politique a fermé la porte à toute négociation – consiste à user de violence dite légitime. Si les policiers (et les gendarmes) ont le droit d’user de violence contre les manifestants, la réciproque est interdite et aussitôt criminalisée.
Le journal Le Monde, et ça n’étonnera personne, a repris les chiffres du ministère de l’Intérieur sur la mobilisation de l’Acte VIII et focalisé sur la violence... contre les policiers :
« Selon des éléments recoupés par Le Monde, les forces de l’ordre ont connu aujourd’hui une journée marquée par quelques points de tension, mais aucun débordement majeur n’a été, à ce stade, signalé, comme cela avait pu se produire courant décembre.
Seule exception au tableau, trois gendarmes blessés dans des circonstances relativement inédites depuis le début du mouvement. Un premier gendarme mobile a ainsi dû être hospitalisé après l’affrontement, à Paris, sur la passerelle Sédar-Senghor dans le 1er arrondissement, avec un manifestant “boxeur”, dont de nombreuses images ont circulé sur les réseaux sociaux. L’homme est actuellement activement recherché.
Les deux autres gendarmes ont été blessés dans le cadre de l’attaque d’une caserne, à Dijon, par une trentaine de manifestants vers 15 heures. Les manifestants ont dégradé environ soixante mètres de grillage avant de pénétrer à l’intérieur de la caserne. Ils ont au passage lancé des panneaux de signalisation ainsi que les montants du grillage. Une barre de fer a ainsi atteint la tête d’un gendarme, qui a été sérieusement blessé et a perdu plusieurs dents. “On est passé pas loin du drame”, commente-t-on au siège de la gendarmerie. La brigade de recherche de Dijon a été saisie de l’enquête. »
Haro sur le baudet boxeur
Ainsi, un seul homme, effectivement boxeur, a tétanisé le système médiatico-politique, qui n’attendait que ça : enfin les Gilets jaunes peuvent être amalgamés à cet homme qui shoote dans un policier à terre.
Nous ne rappellerons pas ici les dizaines de vidéos qui circulent sur la violence policière, tant le rapport de force est déséquilibré. Les médias choisissent de focaliser sur un acte et tous les agents du Système fondent sur le baudet, tout en fustigeant les mélenchonnistes assimilés, on le sait, à des islamo-gauchistes (ennemis du national-sionisme) :
Qui est cette brute géante ?? https://t.co/4kC1sQnzl9
— thomas legrand (@lofejoma) 5 janvier 2019
En résumé @thomas_guenole candidat @FranceInsoumise aux européennes apporte son soutien à des séditieux qui ont semé la terreur à Paris, boxé des fonctionnaires de la @PoliceNationale, défié la démocratie et la République. @thomas_guenole symbole de la gauche crasse et factieuse https://t.co/Cvh4zP6quC
— Haziza Frédéric (@frhaz) 5 janvier 2019
Et pendant ce temps-là, à Marrakech, madame BHL exhibe son cadeau de Noël, un bracelet d’or et de diamants... Marrakech, la ville marocaine dont le pacte du même nom a contribué à réveiller beaucoup de Français assoupis en décembre 2018. Il y a ceux qui profiteront de ce pacte et ceux qui devront le subir. Ce ne sont évidemment pas les mêmes.
Malaise à Marrakech pendant que Castaner casse la tête des gueux
— Rowlf (@Rowlfg) 5 janvier 2019
Mais arrêtons de regarder le nombril de la France qui souffre et portons notre regard vers le grand humaniste et les vraies victimes que sont Raphaël Glucksmann et ses 2 300 morts en Méditerranée. Que la souffrance française aille se cacher ! Honte à elle !
Pour ces femmes et ces hommes, il n’y eut ni manifestation de masse, ni commémoration, ni sépulture. Un silence honteux. Et les vociférations des xénophobes.
Le fait que ce scandale absolu ne fasse plus scandale justement témoigne de ce que nous devenons : des êtres sans empathie. https://t.co/fSs05SKK3D— Raphael Glucksmann (@rglucks1) 5 janvier 2019
Jolie tentative de contre-feu social.. qui ne marche plus. Il faut avoir du vice pour essayer d’éteindre la souffrance des Français avec la souffrance des migrants, mais ça fait partie de l’ingénierie sociale en cours, décidée par le sionisme aux commandes, celui qui enjoint de brutaliser le Français qui refuse l’appauvrissement et d’accueillir toute la misère du monde.
Ça devait passer, c’est en train de casser.
Bonus : le policier qui a tabassé des Gilets jaunes à Toulon
est un commandant de police décoré de la Légion d’honneur !
« Un officier de police, promu de la Légion d’honneur, a été filmé en train de frapper plusieurs personnes en marge d’une manifestation de Gilets jaunes samedi 5 janvier à Toulon, a-t-on appris auprès d’une source proche du dossier.
Le policier filmé est bien Didier Andrieux, commandant divisionnaire, “actuellement responsable par intérim des 400 policiers en tenue de Toulon”, a indiqué à l’AFP cette même source, confirmant une information de "Var-matin". » (Source : Le Nouvel Obs)