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9 octobre 1978 : Brassens pleure la mort de Jacques Brel

À cause du tam-tam médiatique autour du 7 Octobre, cet échange de tirs entre Israéliens et combattants palestiniens du ghetto de Gaza, nous avons raté l’anniversaire de la mort de Jacques Brel le 9 octobre (1978). Son pote Georges fait son homélie, courte mais touchante.

 

Mais avant cela, puisqu’on parle du 07/10, on regarde une vidéo qui donne une idée du mitraillage des participants de la rave par les hélicos israéliens :

 

 

Ça, ce sont les bagnoles des raveurs que le Hamas est censé avoir cramées, sans aucun impact de balle... Les combattants du ghetto, armés de kalachs, sont venus en caisse, à moto, et même en ULM, ils n’avaient donc pas de moyens lourds, de chars ou d’hélicos, pour faire de tels dégâts.

Comment une chaîne de propagande pro-israélienne comme i24News peut-elle diffuser ces images avec comme légende « Le carnage du Hamas au festival Nova a transformé un parking voisin en un cimetière géant de voitures incendiées », sans prendre ses téléspectateurs pour des jambons ?

Nous sommes bien dans un 11 Septembre, dont la particularité est un narratif qui ne colle ni aux images ni à la logique, en particulier physique.

Maintenant, place à la paix et à l’amour entre les hommes avec Brassens.

 

 

Dire que Jacques est mort...

En 66, il passe dans une émission nunuche, Âge tendre et tête de bois (on a failli écrire gueule de bois), destinée aux jeunes qui aiment les yéyés. Brel chante Fernand, une chanson assez apocalyptique.

Les mômes devant leur télé ont dû aller se coucher avec des cauchemars. Tu t’attends à une bluette de Vartan et tu tombes sur le corbillard de Fernand, sous la pluie, avec un seul pote pour l’enterrer, l’enfer...

 

 

Brel, mort d’un cancer des poumons, fumait comme un pompier et buvait comme un trou. Même Johnny n’arrivait pas à suivre (il a embarqué une fois le Jojo pendant une tournée commune dans des virées nocturnes). Pour se détendre, Jacques allait retrouver les filles dans son bordel préféré au Maroc, celui de madame Andrée. « Paraît qu’y en a d’nouvelles »...

Si la cigarette augmente statistiquement le risque de cancer du poumon, certains « terrains » (homéopathiques) risquent moins.

En parlant cancer, on est tombés sur cette émission de France Culture avec Nicole Delépine. Tiens, les antivax ne sont plus persona non grata sur le SPA ?

Voilà, c’était notre 9 Octobre.

La mort par Béa

 






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26 Commentaires

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  • #3437185
    Le 12 octobre à 13:56 par Surnom
    9 octobre 1978 : Brassens pleure la mort de Jacques Brel

    Merci ER, les monstres sacrés de notre chanson française, des phares populaires, vivront pour toujours dans nos souvenirs, impossible de faire sans eux.
    Quant aux Psychopathes, le mensonge est leur ADN depuis les années 1920, dernière date historiquement connue...

     

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    • #3437318
      Le 12 octobre à 21:16 par samantha
      9 octobre 1978 : Brassens pleure la mort de Jacques Brel

      plus important que Sarko , Hollande et Macron réunis

       
    • #3437641
      Le 13 octobre à 15:08 par marc.maurette
      9 octobre 1978 : Brassens pleure la mort de Jacques Brel

      Je me suis souvent demandé si entre disons les années 50 et 80 du vingtième siècle, il y a eu dans un autre pays une pléiade de chanteurs aux textes de qualité, comme celle que nous avons eu en France : Brassens, Brel, Caussimon, Aznavour, Ferrat, Anne Sylvestre, Ferré, Reggiani, Mouloudji, pardon si j’en oublie

       
  • #3437195
    Le 12 octobre à 14:31 par Louis #
    9 octobre 1978 : Brassens pleure la mort de Jacques Brel

    S’il y a eu un Jojo dans la vie de Jacques Brel, ce n’est certainement pas Johnny Hallyday mais Georges Pasquier, ami et confident de longue date.
    C’est pour ce dernier que Brel a composé sa chanson "Jojo" ; à mon sens un chef-d’oeuvre incomparable.

     

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    • #3437257
      Le 12 octobre à 17:56 par Philippe
      9 octobre 1978 : Brassens pleure la mort de Jacques Brel

      Oh que oui, une de ses plus belles chansons ! Paroles, mélodie, tout est parfait.

       
    • #3437317
      Le 12 octobre à 21:16 par JOHNNY HALLYDAY rock off
      9 octobre 1978 : Brassens pleure la mort de Jacques Brel

      Pardon de te décevoir louis louis, mais ce Johnny Hallyday que tu a tendance a dénigré fut un ami de jacques brel ,et dont sa femme était la soeur de son choriste attitré durant 30 ans (érik bamy).
      Car a la différence de toi louis, Monsieur brel reconnaissait Johnny Hallyday comme un immense artiste : ce qui l’était sauf pour les connards arrogant.

       
    • #3437382
      Le 13 octobre à 04:54 par paramesh
      9 octobre 1978 : Brassens pleure la mort de Jacques Brel

      Monsieur brel reconnaissait Johnny Hallyday comme un immense artiste




      interprète peut être,
      artiste ? il n’a jamais rien crée. faut pas confondre les torchons et les serviettes.(dans artiste il y a art)

       
    • #3437617
      Le 13 octobre à 14:00 par Louis #
      9 octobre 1978 : Brassens pleure la mort de Jacques Brel

      @JOHNNY HALLYDAY rock off :
      Où vois-tu que je dénigre ton idole ?
      Je dis simplement qu’une chanson était dédiée à une personne et non une autre.
      "Jojo" était Georges et pas Johnny, c’est un fait établi.
      Apprends donc à lire ; et aussi à écrire au passage car je suppose que tu voulais dire "ce qu’il était...".
      C’est un bon moyen pour mieux se comprendre entre hommes de bonne volonté ; ce qu’étaient sans aucun doute et Brel et Hallyday.

       
  • #3437200

    I24 ne prend même plus la peine de communiquer en Français, ils causent en hébreux désormais. Grotesque comme ces images de voitures tirées vraisemblablement d’une casse...

     

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  • #3437203
    Le 12 octobre à 15:06 par Robie
    9 octobre 1978 : Brassens pleure la mort de Jacques Brel

    Toutes ces voitures disloquées, dont il ne reste plus rien, ce n’est pas un incendie habituel. Renseignez-vous sur les armes à énergie dirigée, Direct energy weapons (DEW) produites notamment par Lockheed Martin. Il n’y a que ce type d’armement pour détruire les voitures comme ça, et laisser toutes les autres intactes à même pas 1 m, pour raser des villages entiers. Il faut chercher surtout en anglais, aux États-Unis… ces armes ont probablement servi à détruire Santa Rosa. Il n’est pas exclu que ce type d’arme ait été utilisé sur Notre-Dame. En tout cas, ça ne peut pas être le Hamas avec ses tunnels souterrains.

     

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    • #3437297
      Le 12 octobre à 19:50 par Sociopathe
      9 octobre 1978 : Brassens pleure la mort de Jacques Brel

      Tu es aussi irrationnel que les Israéliens ma parole ! En cas d’incendies sur un parking, avec des véhicules aussi serrés il faut réagir très vite si on ne veut pas éviter que tout flambe telle une allumette sauf qu’à mon avis, pris par le feu des armes, leurs véhicules étaient les derniers de leurs soucis. Une arme a énergie dirigée pour détruire des voitures, bah voyons, rien que ça !

       
    • #3437378

      @Sociopathe

      Vous voulez faire la leçon mais votre commentaire ne tient pas non plus. On peut voir sur les images que les voitures n’ont pas simplement pris feu car les carcasses sont déformées, ces voitures ont donc été attaquées. Entrez dans Google image, voiture après un incendie et voyez la différence.

       
  • #3437266
    Le 12 octobre à 18:18 par serilem
    9 octobre 1978 : Brassens pleure la mort de Jacques Brel

    Hier un petit jeune au travail écoutait son rap., du rap ordinaire, comme ils écoutent. La différence est abyssale, je n arrive plus à imaginer qu on écoutait ça à une époque

     

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    • #3437383
      Le 13 octobre à 05:05 par Ducegabbana
      9 octobre 1978 : Brassens pleure la mort de Jacques Brel

      C’est la différence entre un pays propre éduqué et civilisé d’il y a 50 ans et la déchèterie du tiers monde importée par nos élites levantines anti françaises dans laquelle nous vivons aujourd’hui. Un pays d’analphabètes soigneusement entretenu par des profs gauchistes et un peuple de castors. Je ne suis pas démocrate…

       
    • #3437432
      Le 13 octobre à 07:05 par MAD MAX
      9 octobre 1978 : Brassens pleure la mort de Jacques Brel

      @serilem, oui, c’est triste de voir le niveau d’abrutissement, chez les jeunes de cette musique, si l’on peut appeler cela de la musique, et ne pas oublier les paroles débiles, cela ne vaut pas justement Jacques Brel, avec ses chansons qui restent, comme , "le port d’Amsterdam", " le moribond" " Vesoul" " les remparts de Varsovie", dans son dernier album, de 1977, " les marquises" et tant d’autres oeuvres, qui bien sûr resteront dans l’histoire de la musique, sans oublier le grand Georges Brassens, qui lui aussi restera dans l’histoire de la musique, contrairement à tous ces, pseudos chanteurs, qui n’ont qu’un ou deux succès, et qui dans cinq ans, seront totalement oubliés.

       
  • #3437290
    Le 12 octobre à 19:27 par Picaros
    9 octobre 1978 : Brassens pleure la mort de Jacques Brel

    Et à la fin de l’histoire, les gens applaudissent, avec une chaleur incroyable. La blonde à droite n’est pas mal, jupe et jambes croisées. Merci Jacques.
    Et pour Georges, il n’a pas écrit que des choses légères et amusantes, comme il le prétend gentiment, avec croque-mort et corbillards : "Pensées des morts" est une chanson admirable et sans égale, délicate et puissante, qui essaye de voir plus loin que le cercueil. Pas facile.

     

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    • #3437444
      Le 13 octobre à 07:37 par Clofer
      9 octobre 1978 : Brassens pleure la mort de Jacques Brel

      Brassens a chanté la supplique pour être enterré à Sète (Paul Valery ?) et un je vous salue Marie d’après un poème de Francis Jammes, poète pyrénéen, profond et triste.

       
  • #3437305
    Le 12 octobre à 20:24 par Dédé ?
    9 octobre 1978 : Brassens pleure la mort de Jacques Brel

    J’ai découvert et aimé Brel quand j’avais 20 ans ( j’en ai 50). Aujourd’hui les jeunes préfèrent Aya(aille) ! Comment voulez-vous qu’ils parlent correctement le français ? Même des avocats ou des médecins de 30 ans ont un vocabulaire et une conjugaison déplorables. J’entends souvent : "Il faut que je fais, que je dis,..." Merci à Brel, Brassens, Régiani, Béart et tant d’autres de nous avoir élevés. Quant aux "chanteurs" actuels, vous ne méritez que le mépris !

     

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  • #3437336
    Le 12 octobre à 22:25 par Alençon
    9 octobre 1978 : Brassens pleure la mort de Jacques Brel

    bon , le Brel c’ était une pointure.. et peut être même LA pointure !
    mais la pointure de quoi ?
    d’ une époque ou l’ entertainer (comique , amuseur , artiste) était auteur , chanteur , musicien , acteur , conteur , parolier.. fallait du vécu autant que de travail .
    avec Elvis - encore un peu acteur , un peu - , le chanteur est devenu interprète et sex symbol.. ainsi que tous ses poursuivants , à l’ exclusion des , de plus en plus rares , bons compositeurs .

    il n’ y a plus d’ acteurs dans la chanson , c’ est fini !
    sûrement quelques poètes ou compositeurs de talent , mais rien que l’ industrie n’ ait envie de nous imposer comme ’artiste’..
    place à la ’dance’ , des danseuses , des danseurs , place au porno chorégraphique ou textuel suggéré ; juste de quoi chauffer les gamines et faire surtout des tunes .

     

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  • #3437340
    Le 12 octobre à 22:50 par Thémistoclès
    9 octobre 1978 : Brassens pleure la mort de Jacques Brel

    Age tendre et têtes de bois, animée par Albert Raisner, n’était pas une émission nunuche !

     

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    • #3437550
      Le 13 octobre à 12:03 par Char Hanté
      9 octobre 1978 : Brassens pleure la mort de Jacques Brel

      Entièrement d’accord...et personnellement, depuis l’enfance aucune affinité avec Brel et Brassens, parce que je n’aime pas l’ exhibitionnisme des sentiments ( Brel) et parce que Brassens fut "germanopratin" au possible..’Des "valeurs" qui se portaient beaucoup chez les gauchistes des années 70 quand j’étais ado...

       
  • #3437350
    Le 12 octobre à 23:36 par l’éveillé
    9 octobre 1978 : Brassens pleure la mort de Jacques Brel

    Bonjour
    Désolé d’interrompre cet hommage au Grand Jacques, mais j’aimerais revenir sur un détail important concernant les images du parking.
    Quelqu’un aurait-il remarqué que d’un côté, nous avons des voitures bien parquées, alignées, prêtes à partir en avant comme en arrière, comme dans tout festival bien géré par les organisateurs ? Des voitures relativement intactes. Mais, juste à côté, nous avons un amas de véhicules diformes, rouillés, écrabouillés, disloqués, mais certainement pas garés ou organisés en parc ! Carbonisés ? Aucune trace de brûlure au sol, voire sur les voitures elles-même n’est visible.
    Si ces véhicules avaient été mitraillés ou détruits par des roquettes israéliennes, le résultat aurait été une immense fournaise qui aurait laissé comme vestige un tas de férailles fondues et noircies sur un sol de la même couleur avec des débris dus aux explosions éparpillés tout autour.
    ET ATTENTION !!!
    Cerise sur le gateau : Beaucoup de ces véhicules n’ont même pas de moteur !!!
    ET MELON SUR LA CERISE : Des herbes toutes sèches et toutes prêtes à brûler se trouvent tout autour (et même à l’intérieur !) des voitures !!!
    Regardez bien !
    Quoi qu’il en soit, jamais dans de telles conditions, il n’y aurait put y avoir une telle frontière si nette entre les deux groupes de véhicules.
    Je ne voudrais pas faire mon complotiste, mais ça resemble quand même à une (grossière) mise en scène, non ?

     

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    • #3437524
      Le 13 octobre à 11:18 par Alençon
      9 octobre 1978 : Brassens pleure la mort de Jacques Brel

      tout à fait ,
      la juxtaposition ne colle pas , et même dans les files ’bien garées’ , comment une bagnole peut subir un écrasement énorme du capot , sans que ses voisines ne soient impactées ?
      aussi , pas de signe de feu au sol , ni de retombés calcinées , même pas sur les blanches tout proches.. tout ça est un peu bizarre .

       
    • #3437639
      Le 13 octobre à 15:03 par Louis #
      9 octobre 1978 : Brassens pleure la mort de Jacques Brel

      Ce que je vois c’est un parking qui a été utilisé pour regrouper des véhicules endommagés ; une surface supposée à usage de parking dont la destination aurait été changée pour servir de casse automobile.
      Une légende correcte et honnête devrait être : "Aprés le carnage du Hamas au festival Nova un parking voisin a été transformé en un cimetière géant de voitures incendiées".

      Reste à savoir ce que l’on entend par "géant" et si tous les véhicules proviennent effectivement de l’attaque du 7 octobre.
      J’en doute fortement pour les véhicules sans moteur et écrasés du premier plan.