Il s’est simplement enfui chez son beau-père parce que sa vie et celle de sa famille était menacée.
Il aurait été aussi guillotiné si il était resté, comme le roi d’Angleterre sous Cromwell, ces deux Révolutions étaient un coup d’État de la bourgoisie financière et d’affaire, téléquidé par l’Angleterre. C’était Philippe-Égalité, le duc d’Orléans, qui devait prendre sa place comme Guillaume d’Orange et instaurer une monarchie constitutionnelle.
Albert Matthiez, le professeur à la Sorbonne, historien de la Révolution française, publie dans Danton et l’or anglais, 1918, Armand Colin, une lettre du Foreign office datée du 13 septembre 1793 et retrouvée dans les archives britanniques par un historien anglais, qui dit :
"Nous désiron que vous continuiez vos efforts et que vous avanciez encore 3000 livre à Michel Chemin-Desforges (membre de la commune insurrectionnelle de Paris) et 12 000 livres à F-J Westermann et 1000 livres à De M (?) pour les services essentiels qu’ils ont rendu en "soufflant le feu" (en français dans le texte) et en portant les Jac(bains) au paroxysme de la fureur. "
Westerman est le général qui a commandé la division d’artillerie qui a pris d’assaut le palais des Tuileries en 1791 lorsque le roi et sa famille ont été arrêtés et emprisonnés, en attendant d’être décapités. Il était aussi un des commandants des colonnes infernales en Vendée qui rapportait au Comité de Salut Public le 24 décembre 1793 : " « Il n’y a plus de Vendée. Elle est morte sous notre sabre libre, avec ses femmes et ses enfants. Plus de Vendée, citoyens républicains, je viens de l’enterrer dans les marais et dans les bois de Savenay, suivants les ordres que vous m’avez donnés [...] J’ai fusillé les hommes, massacré les femmes, brûlé les vieillards et écrasé les enfants [...]. J’ai écrasé les enfants sous les sabots des chevaux, massacré les femmes qui au moins pour celles-là n’enfanteront plus de brigands. Je n’ai pas un prisonnier à me reprocher, j’ai tout exterminé [...] Nous ne faisons pas de prisonniers, car il faudrait leur donner le pain de la liberté, et la pitié n’est pas révolutionnaire. »