Il faut regarder ce documentaire féroce traduit et sous-titré par E&R, parce que la guerre de 39-45 ne doit pas être vue et enseignée que par les vainqueurs, surtout quand on connaît la propension des Anglo-Américains à tordre l’histoire.
Si le peuple allemand a souffert du nazisme, il a aussi souffert de l’antinazisme : des millions de morts sur les champs de bataille, des millions de déplacés de l’Est à l’Ouest, des millions de violées en Allemagne pendant l’occupation soviétique, et enfin des millions de blessés, d’amputés et de malades dans un pays en ruines.
Si les Russes ont leur Grande Guerre patriotique, les Occidentaux ont leur victoire sur le nazisme, mais entachée de crimes de guerre jamais assumés.
« Les Allemands l’appelle Stunde Null (heure zéro), le pays est en ruines, littéralement et moralement : 26 millions d’Allemands ont perdu leur domicile, un tiers des enfants allemands ont perdu leur père. C’est une terre de vieillards, de femmes et d’enfants. »
L’information, huit décennies plus tard, commence pourtant à faire surface. C’est le temps long de la vérité en histoire.
Candace Owens, qui n’a peur de rien, en a parlé dans une vidéo diffusée le 19 juin 2024 (à partir de 10’55, mais dans la version française les extraits du docu ont été coupés) :
« Vous ne savez rien des crimes de guerre commis par l’Occident. »
Avec ces vidéos, il ne s’agit pas de relativiser les crimes du nazisme et encore moins de les nier, mais de rendre justice aux millions de victimes civiles d’un pays écrasé, des victimes oubliées, effacées de l’histoire.
Ce rééquilibrage est rendu plus nécessaire encore au moment où un autre génocide est en cours, génocide que les médias occidentaux, gênés par leur parti pris ou leur appartenance, cherchent à effacer de leur mémoire immédiate et de la mémoire du grand public. Nul doute que ce crime reviendra les hanter.