Ces personnalités et associations humanistes de gauche pro-immigration nous font relativement pitié, relativement parce qu’ils ne manquent de rien : ils n’ont à l’évidence pas compris ce qui se trame autour de leurs protégés actuellement, et qui est le fait de l’oligarchie sioniste.
Il semble bien que l’antiracisme de gauche soit en train de laisser la place à un raciste de droite, bien dans la ligne islamophobe de l’État d’Israël. Mais peut-on en vouloir à des people dont le travail ne consiste pas à penser mais à réagir, à ressentir, à crier (dans le vide) ?
Ce sont gens d’émotion et non de pensée. Ils sont donc tout à fait pardonnés de leur erreur de calcul et de jugement.
Les curieux habitués à ces pétitions inutiles remarqueront que c’est la même équipe qui fait l’opinion culturelle dominante depuis 40 ans, voire 50 pour certains d’entre eux : cette bonne vieille gauche coupée du réel et représentant uniquement les intérêts d’une petite caste, pas du peuple, on s’en serait douté. on se souvient de Jane Birkin – qui pour une fois n’est pas dans le coup – qui pleurait sur le sort de personnes qui souffraient à 15 000 km de son appartement de luxe ou de sa maison de vacances... Tout un symbole !
On publie quand même la farce comme la pétition en retard d’une guerre, en retard d’un sionisme. Et l’intro magnifique du couple Politis-Regards :
« Partout en Europe, l’extrême droite progresse. La passion de l’égalité est supplantée par l’obsession de l’identité. La peur de ne plus être chez soi l’emporte sur la possibilité de vivre ensemble. L’ordre et l’autorité écrasent la responsabilité et le partage. Le chacun pour soi prime sur l’esprit public.
Le temps des boucs émissaires est de retour. [...]
Nous ne l’acceptons pas. Les racines des maux contemporains ne sont pas dans le déplacement des êtres humains, mais dans le règne illimité de la concurrence et de la gouvernance, dans le primat de la finance et dans la surdité des technocraties. Ce n’est pas la main-d’œuvre immigrée qui pèse sur la masse salariale, mais la règle de plus en plus universelle de la compétitivité, de la rentabilité, de la précarité. »
Pour la gauche, les flux vont continuer, doivent continuer. Inutile de résister à ce mouvement aussi naturel que le rapprochement des plaques tectoniques. Au bout du compte, l’Afrique va absorber et envahir la France (on résume, n’est-ce pas).
« Il est illusoire de penser que l’on va pouvoir contenir et a fortiori interrompre les flux migratoires. À vouloir le faire, on finit toujours par être contraint au pire. La régulation devient contrôle policier accru, la frontière se fait mur. Or la clôture produit, inéluctablement, de la violence… et l’inflation de clandestins démunis et corvéables à merci. Dans la mondialisation telle qu’elle se fait, les capitaux et les marchandises se déplacent sans contrôle et sans contraintes ; les êtres humains ne le peuvent pas. Le libre mouvement des hommes n’est pas le credo du capital, ancien comme moderne.
Dans les décennies qui viennent, les migrations s’étendront, volontaires ou contraintes. Elles toucheront nos rivages, et notre propre pays, comme aujourd’hui, aura ses expatriés. Les réfugiés poussés par les guerres et les catastrophes climatiques seront plus nombreux. Que va-t-on faire ? Continuer de fermer les frontières et laisser les plus pauvres accueillir les très pauvres ? C’est indigne moralement et stupide rationnellement. Politique de l’autruche… Après nous le déluge ? Mais le déluge sera bien pour nous tous ! »
Un des lieutenants de Mélenchon a bien essayé de faire passer le message que peut-être, il se pourrait que, l’invasion migratoire ne serait pas forcément un bien pour nous, ni pour eux d’ailleurs, et que... Boum, le Méluche lui a claqué le bec : ce sont choses indicibles à gauche ! Nos électeurs ont la tête farcie d’antiracisme, d’immigrationnisme et d’internationalisme depuis Mai 68 ! On ne peut pas faire machine arrière comme ça les camarades.
C’est pour cette simple raison que Mélenchon n’est pas président de la République à la place de Macron : il aurait inclus dans son programme l’arrêt des flux migratoires, à la manière d’un Salvini, il prenait 10 ou 15 points de plus au premier tour et raflait le marigot de Marine. Au lieu de ça, le leader de La France insoumise a laissé passer sa chance, continuant à jouer le pipeau qui arrange bien le capitalisme prédateur transfrontalier. Eh oui, en plus c’était cohérent avec son programme...
Les rédacteurs de la pétition nous la jouent aussi « attention au fascisme », cette vieille rengaine de la gauche idéologiquement perdue, qui n’a plus qu’un épouvantail pour faire trois voix :
« Il ne faut faire aucune concession à ces idées, que l’extrême droite a imposées, que la droite a trop souvent ralliées et qui tentent même une partie de la gauche. Nous, intellectuels, créateurs, militants associatifs, syndicalistes et citoyens avant tout, affirmons que nous ne courberons pas la tête. Nous ne composerons pas avec le fonds de commerce de l’extrême droite. La migration n’est un mal que dans les sociétés qui tournent le dos au partage. La liberté de circulation et l’égalité des droits sociaux pour les immigrés présents dans les pays d’accueil sont des droits fondamentaux de l’humanité. »
Et c’est toi qui vas payer avec tes impôts, coco. Réfléchis deux secondes, rédacteur ! Les Français ne sont pas tous des people donneurs de leçons et oisifs !
« Nous ne ferons pas à l’extrême droite le cadeau de laisser croire qu’elle pose de bonnes questions. Nous rejetons ses questions, en même temps que ses réponses. »
C’est pas vrai, ils continuent à délirer... Bref, pas la peine d’argumenter avec ces cerveaux bloqués, passons à la liste... des incontournables donneurs de leçons !
Les 150 signataires
Christophe Aguiton, sociologue - Christophe Alévêque, humoriste et auteur - Pouria Amirshahi, directeur de Politis - Ariane Ascaride, comédienne - Jean-Christophe Attias, universitaire - Geneviève Azam, économiste - Bertrand Badie, politiste - Sébastien Bailleul,DG du CRID- Josiane Balasko, comédienne- Étienne Balibar, philosophe - Ludivine Bantigny, historienne - Pierre-Emmanuel Barré, auteur, humoriste - Lauren Bastide, journaliste, féministe - Christian Baudelot, sociologue - Edmond Baudoin, auteur, dessinateur de BD - Alex Beaupain, auteur, compositeur, interprète - François Bégaudeau, écrivain - Yassine Belattar, humoriste - Hourya Bentouhami, philosophe - Alain Bertho, anthropologue - Pascal Blanchard, historien - Romane Bohringer, comédienne - Benoît Borritz, chercheur militant - Alima Boumediene-Thiery, avocate - Rony Brauman, médecin, cofondateur de MSF - Michel Broué, mathématicien - Valérie Cabanes, juriste internationale - Hélène Cabioc’h, présidente de l’Ipam - Julia Cagé, économiste - Robin Campillo, réalisateur - Aymeric Caron, écrivain, journaliste - François Chaignaud, chorégraphe - Patrick Chamoiseau, écrivain - Paul Chemetov, architecte - Monique Chemillier-Gendreau, juriste - Mouhieddine Cherbib, Respect des libertés - Jean-Louis Cohen, historien - Christel Cournil, enseignante-chercheuse - Marie Cosnay, écrivaine - Annick Coupé, syndicaliste - Alexis Cukier, philosophe - Jocelyne Dakhlia, historienne - Jean-Michel Daquin,architecte - Françoise Davisse, réalisatrice - Philippe de Botton, président de Médecins du monde - Laurence De Cock, historienne, Fondation Copernic - Catherine de Wenden, politologue - Christine Delphy, féministe - Christophe Deltombe, président de la Cimade - Rokhaya Diallo, journaliste, écrivaine - Georges Didi-Huberman, philosophe - Bernard Dréano, président du Cedetim - Michel Dru, anesthésiste réanimateur - Françoise Dumont, présidente d’honneur de la LDH - Annie Ernaux, écrivaine - Éric Fassin, sociologue, anthropologue - Corentin Fila, comédien - Geneviève Fraisse, philosophe - Bernard Friot, économiste, philosophe - Isabelle Garo, philosophe - Amandine Gay, réalisatrice - Raphaël Glucksmann, essayiste - Robert Guédiguian, réalisateur - Nacira Guénif, sociologue, anthropologue - Janette Habel, politologue - Jean-Marie Harribey, économiste - Serge Hefez, psychanalyste - Cédric Herrou, militant associatif - Christophe Honoré, réalisateur - Eva Husson, réalisatrice - Thierry Illouz, auteur, avocat pénaliste - Pierre Jacquemain, rédacteur en chef de Regards - Geneviève Jacques, militante associative - Chantal Jaquet, philosophe - Juliette, chanteuse, parolière, compositrice - Gaël Kamilindi, pensionnaire de la Comédie-Française - Pierre Khalfa, syndicaliste, coprésident de la Fondation Copernic - Cloé Korman, écrivaine - Bernard Lahire, professeur de sociologie à l’ENS de Lyon - Nicole Lapierre, anthropologue et sociologue - Mathilde Larrère, historienne - Henri Leclerc, président d’honneur de la LDH - Raphaël Liogier, sociologue, philosophe - Isabelle Lorand, chirurgienne - Germain Louvet, danseur étoile de l’Opéra de Paris - Gilles Manceron, historien, LDH - Philippe Mangeot, enseignant - Patrice Maniglier, philosophe - Philippe Marlière, politologue - Roger Martelli, historien, directeur de la publication de Regards - Christiane Marty, ingénieure-chercheuse, Fondation Copernic - Corinne Masiero, comédienne - Gustave Massiah, altermondialiste - Nicolas Maury, comédien - Marion Mazauric, éditrice - Caroline Mecary, avocate - Philippe Meirieu, pédagogue - Phia Ménard, jongleuse, performeuse, metteur en scène - Céline Meresse, présidente du CICP - Guillaume Meurice, auteur, humoriste - Pierre Micheletti, médecin, écrivain - Jean-François Mignard, secrétaire général de la LDH - Véronique Nahoum-Grappe, anthropologue - Stanislas Nordey, directeur du Théâtre national de Strasbourg - Ludmila Pagliero, danseuse étoile à l’Opéra de Paris - Willy Pelletier, sociologue, Fondation Copernic - Nora Philippe, auteure, réalisatrice - Thomas Piketty, économiste - Edwy Plenel, journaliste, président et cofondateur de Mediapart - Emmanuel Poilane, président du CRID - Thomas Porcher, économiste - Didier Porte, humoriste - Mathieu Potte-Bonneville, philosophe - Olivier Py, auteur, metteur en scène et directeur du Festival d’Avignon - Bernard Ravenel, historien - Éric Reinhardt, écrivain - Prudence Riff, co-présidente du FASTI - Michèle Riot-Sarcey, historienne - Vanina Rochiccioli, présidente du Gisti - Marguerite Rollinde, politologue spécialiste du Maghreb - Alexandre Romanès, cirque Romanès - Délia Romanès, cirque Romanès - Paul Rondin, directeur délégué du Festival d’Avignon - Alain Ruscio, historien - Malik Salemkour, président de la LDH - Sarah Salesse, avocate - Christian Salmon, écrivain - Odile Schwertz-Favrat, ex-présidente de la Fasti - Denis Sieffert, président de la SAS Politis - Catherine Sinet, directrice de la rédaction de Siné Mensuel - Romain Slitine, enseignant à Sciences Po - Pierre Tartakowsky, président d’honneur de la LDH - Lilian Thuram, fondation Lilian Thuram-Éducation contre le racisme - Sylvie Tissot, sociologue - Michel Toesca, acteur, réalisateur - Marie Toussaint, militante associative, présidente de Notre affaire à tous - Assa Traoré, comité Adama - Enzo Traverso, historien - Catherine Tricot, architecte - Aurélie Trouvé, altermondialiste, agronome - Fabien Truong, sociologue - Michel Tubiana, président d’honneur de la LDH - Dominique Vidal-Sephiha, journaliste - Jean Vigreux, historien - Thierry Vila, écrivain - Arnaud Viviant, écrivain, critique littéraire - Sophie Wahnich, historienne - Jacques Weber, comédien - Serge Wolikow, historien
Il y a tout le cirque Romanès dedans et la jongleuse-performeuse Phia Ménard, c’est dire. Il ne manque plus que Jaku et son poulain Lelandais. N’oublions pas les « organisations de soutien », toutes ces assoces ridicules qui pompent de la subvention pour emmerder les Français, et on ne parle même pas des patriotes.
Pour revenir au sérieux, et à l’info, loin des émotions de ces nantis, Le Figaro (oui, oui, un journal de droite bourgeoise) a sorti un sondage sur l’accueil des migrants.
« Les trois quarts des Français approuvent le refus d’Emmanuel Macron d’accueillir le bateau humanitaire Aquarius… mais une majorité a, “en même temps”, une bonne opinion des ONG qui aident les migrants. Selon une enquête Odoxa-Dentsu Consulting pour Le Figaro et France Info, sur l’affaire de l’Aquarius, les Français sont “totalement paradoxaux voire schizophrènes sur cette question de l’accueil des migrants”, commente Gaël Sliman, président de l’institut Odoxa. »
On se disait bien que les Français ne pouvaient pas être aussi déconnectés que leur élite culturelle sur le sujet. Macron, lui, aligne sa politique, ou plutôt sa communication, sur ce genre de carotte (terme scientifique) dans l’opinion :
« La position du chef de l’État, qui a refusé d’accueillir l’Aquarius et ses 58 migrants à Marseille, est totalement en phase avec l’opinion publique, jusque chez les sympathisants de la France Insoumise (FI). La répartition européenne trouvée pour ces 58 migrants satisfait 58 % de la population, mais elle est majoritairement rejetée à droite. »
C’était pour montrer que Balaskol et sa bande, qui squattent les médias depuis des lustres, ne sont pas mais alors pas du tout représentatifs du peuple français. Les médias aux ordres devraient peut-être en tenir compte, s’ils veulent survivre. C’est peut-être aussi pour cela que les œuvres de ces 150 prestigieux signataires trouvent de moins en moins preneurs...
Une pétition autrement plus sérieuse à signer :