Le 7 octobre 2001, les troupes américaines envahissaient l’Afghanistan. Ce qui semblait devoir être une victoire rapide contre le régime des talibans s’est révélé une guérilla sanglante et sans fin.
L’administration Bush, deuxième du nom, avait accusé à l’époque le réseau terroriste Al-Qaïda dirigé par Oussama Ben Laden d’avoir détourné les avions civils qui se sont abattus sur les tours jumelles du World Trade Center à New York et près du Pentagone. La Maison Blanche croyait qu’Oussama Ben Laden se trouvait en Afghanistan et a demandé aux talibans de le leur livrer. Le leader de ces derniers, le Mollah Omar, a demandé des preuves. À la place, il a eu la guerre.
À l’aide des avions et des soldats américains, les seigneurs de la guerre de l’Alliance du nord ont chassé les talibans des principales villes du pays et se sont emparés de Kaboul, la capitale, vers le milieu du mois de novembre 2001. Un nouveau gouvernement a été mis en place et Hamid Karzai, soutenu par les États-Unis, est devenu président. Les alliés de l’OTAN ont cautionné l’effort américain en envoyant des troupes pour soutenir la « reconstruction » de l’Afganistan.
Initialement l’opération américaine avait été nommée « Infinite Justice » (justice infinie). Ensuite, elle a vite été rebaptisée « Enduring Freedom » (liberté immuable) en raison des craintes de porter atteinte aux sentiments religieux des Afghans. Toutefois, le deuxième nom s’est révélé de mauvaise augure : depuis cette époque, Washington et ses alliés n’ont toujours pas réussi à se retirer du pays.
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