Voici les termes de l’article du Parisien de ce 7 décembre 2017 sur la condamnation d’Alain Soral pour avoir diffusé (ce qu’il n’a pas fait lui-même) une affiche (dont il n’est pas l’auteur) considérée comme « négationniste », ce qu’elle n’est évidemment pas et ce, du premier coup d’œil : l’humour porte sur l’exploitation matérielle de la Shoah, non sur sa négation.
L’humour devient encore une fois une « provocation à la haine raciale », toujours la même, et toujours dans le même sens... L’extorsion des résistants au Nouvel Ordre « français » aura-t-elle une fin ?
Notons que dans le jugement, la femme qui, selon le tribunal, symbolise le « judaïsme », serait accusée de « marchander le souvenir de la Shoah pour obtenir de l’argent ».
Alain Soral et le Secrétaire national d’Égalité & Réconciliation ont été condamnés à des peines... financières pour un montant total de 12 000 euros [1].
Quant à l’internaute qui serait « manifestement incité à éprouver un sentiment d’hostilité et de rejet vis-à-vis de l’ensemble des personnes de confession juive », alors qu’il ne pensait qu’à rire de la commercialisation de la Shoah et non de ses victimes, on se demande où le tribunal l’a trouvé.
C’est pourtant avec ce genre de jugement qui rejette les internautes dans le camp des réprouvés de l’humour que ceux-ci pourraient perdre le leur !
L’essayiste d’extrême droite avait publié et mis en vente sur son site une affiche négationniste, diffamatoire et incitant à la haine envers les juifs.
Le tribunal correctionnel de Paris a estimé que l’affiche intitulée « Pornographie mémorielle » publiée et mise en vente par l’essayiste d’extrême droite Alain Bonnet – dit Soral – était bien négationniste et l’a condamné jeudi à 6 000 euros d’amende.
Le responsable de la boutique en ligne de l’association Égalité & Réconciliation a lui écopé d’une amende de 2 000 euros pour complicité. Les deux hommes devront, en outre, verser 2 000 euros à la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme, partie civile et à l’origine de la plainte dans ce dossier.
L’affiche incriminée et intitulée « Pornographie mémorielle » représente une femme vêtue d’une guêpière, avec des étoiles de David sur la poitrine, devant une représentation de l’entrée du camp de concentration d’Auschwitz-Birkenau. Cette femme tient en outre des pièces de monnaie dans une main et un soutien-gorge dans l’autre.
Une « provocation à la haine raciale »
Dans son analyse, le tribunal a relevé que cette femme symbolisait le judaïsme et que le dessin, mis en vente sous forme d’affiche ou d’autocollant, stigmatise « l’ensemble de la communauté juive », accusée de « marchander le souvenir de la Shoah pour obtenir de l’argent ».
Il a estimé par ailleurs que l’internaute « est manifestement incité à éprouver un sentiment d’hostilité et de rejet vis-à-vis de l’ensemble des personnes de confession juive », ce qui constitue bien une « provocation à la haine raciale » selon lui.
Lire l’article entier sur leparisien.fr
Alain Soral en première ligne pour défendre l’insoumission française,
rendez-vous sur sa page de financement participatif pour le soutenir :