La guerre du tous contre toutes, c’est maintenant. Je ne me lancerai pas ici dans une analyse du propos, des visées et de l’argumentaire développé à travers ce fatras d’inepties, Stéphane Edouard fait ça très bien.
Par contre ce que je sais, c’est que l’on est en pleine entreprise de culpabilisation de la gente masculine ravalée ici, sans nuance et sans distinction, au rang de primates libidineux, le tout assortie d’une bonne dose d’injonctions paradoxales.
Alors que le corps et la dignité des femmes subissent quotidiennement mille outrages à travers différentes productions culturelles (clips, films, jeux vidéo, mode, pubs, art, littérature pour ceux qui lisent encore, télé réalité,....) sans que les autorités et les féministes ne s’en émeuvent outre mesure,
Alors que l’on hyper sexualise le corps des jeunes filles,
Alors que l’on invite les adolescentes, via les réseaux sociaux, à mettre en scène leur corps et leur intimité, voire même à se prostituer pour quelques likes ou quelques billets (cf. snapcach, Mojito, escorting, cam-girls....)
Alors que la pornographie est devenue un produit de consommation de masse et que l’industrie pornographique florissante génère annuellement des milliards de recettes qui sont partie intégrante du PIB des économies occidentales,
Alors que les femmes elles-mêmes, on parfaitement intégré cette injonction à n’être plus que des bouts de viande prêt à l’emploi et reléguées au rang de simples marchandises périssables, botoxées, siliconnées, percées, tatouées, pucées....
Alors que l’on accueille quotidiennement dans notre pays des centaines de migrants qui méprisent la femme occidentale, perçue comme un jouet sexuel en puissance ou en devenir (cf. Les Pakistanais de Telford, les milliers d’agressions sexuelles commises le jour de l’an 2016 à Cologne)
Alors que l’on encourage chez ces derniers les manifestations d’une virilité archaïque et surannée perçue comme leg culturel et expression légitime de leur différence,
Alors que l’on encourage et promeut la prise de risques, le dépassement des limites et la fin des tabous dans tous les domaines y compris ceux relevant de la sexualité au besoin par la prise de drogues aux effets désinhibants (chem.sex) en particulier dans les établissements nocturnes partenaires de cette campagne de sensibilisation,
On ose sans sourciller et sans soucis de la moindre contradictions nous parler de campagne de prévention contre le viol....
C’est juste WTF !
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