Sans avoir encore regardé, hier je me suis demandé pourquoi nous n’avions pas notre bulletin. Merci d’avance pour votre travail. On les a déjà eu..

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Il se pourrait que parmi les objectifs de la guerre perdue d’avance de l’Ukraine face à la Russie figure le fait de vider le pays de toute résistance face à son démantèlement marchand. On sait déjà que des terres agricoles ont été acquises par différentes multinationales américaines, alors pourquoi s’arrêter en si bon chemin ?

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Xavier, petite précision sur la raison pour laquelle le F16 nécessiste une bonne piste de décollage, au cas ou vous n’ayez pas l’info : le reacteur de cet avion, de par sa capacité et sa distance du sol aspire toutes les saletés et débris de la piste, donc bonne chance pour décoller d’une route normale en Ukraine. Ou alors le pilote doit passer le balais avant chaque décollage. Ce qui amène à une simple réflection : les conditions du terrain en Russie et en Ukraine ont déterminé les spécifications techniques des avions russes comme celles de leurs chars. Si les russes font des chars de 55 tonnes ce n’est pas pour économiset l’acier. Nous connaissons la rasputitsa, vrai vaiqueur de Napoléon et de Hitler, mais la capacité maximale des ponts russes et ukrainiens est également un facteur : maximum 60-65 tonnes, ce qui est le poids de deux semi-remorques, et moins que celui des chars occidentaux.

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Beau point fermer, quelle classe Mr Moreau

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Il y a 25 ans, victoire de la Serbie contre l’OTAN

La "victoire" de la Serbie s’est soldée par l’amputation de 11% de son territoire, le Kosovo lui a été arraché par les otaniens avec la bénédiction de l’ONU (résolution 1244) et placé sous administration de l’infâme Kouchner... si c’est ça une "victoire", alors nous ne souhaitons de "victoire" à personne.

je ne pense pas que la France soit en état de relancer la conscription

Si les pays baltes demandent un retour de la conscription, ce n’est pas parce qu’ils sont trop petits pour affronter la Russie, c’est parce que le système occidental de communication et d’engagement fonctionne de cette manière : un pays lance une idée, tout le monde dit non au début, et à la fin, tout le monde y passe... La France, le Royaume-Uni, la Pologne, les pays baltes, chacun joue le rôle de leader d’opinion à tour de rôle, selon les besoin de l’OTAN et des états-majors américains.

Donc, ce retour de la conscription n’est pas une idée lituanienne ou estonienne, c’est une directive américaine qui est transmise à tout l’OTAN par le biais de ces pays. C’est pour qu’on en parle, pour introduire l’idée et peu à peu l’imposer.

Et s’il est question d’une troisième guerre mondiale, ce n’est pas une "réserve renforcée" qui est dans les tuyaux des ministères, des états-majors, des commissions... c’est de quoi organiser une boucherie mondiale.

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LCI en formation de combat, hier, titre " la Pologne sur le pied de guerre " (sic). Le journaliste G. Fenwick complotiste décomplexé " Poutine dit qu’attaquer l’Otan serait absurde mais après on le voit parler à un militaire , il lui dit sûrement le contraire " (!). Ces gens des médias sont des dangers publics...

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La Russie a récemment fait part à l’Ukraine de ses demandes d’arrestation et d’extradition des personnes impliquées dans des attentats terroristes sur le territoire de la Fédération de Russie par le biais d’un « canal de communication établi » à Minsk. Parmi les revendications figure l’arrestation du chef du Service de sécurité ukrainien (SBU), Vasyl Malyuk.
encore une bonne raison de détruire cette crapule et son entourage si l’Ukraine continue à le protéger et d’ailleurs la peine de mort risque d’être rétablie et il y a une liste qui attend ( y compris en France )

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D’après Emmanuel Todd, la Russie dispose d’une démographie capable de faire la guerre pendant 5 ans.

5-2 reste 3 ans. C’est aussi quelque part le calcul que font les Occidentaux. Mais la différence pour l’Ouest consiste pour cette dernière à raisonner en rapport de force matériel et non en personnel.

L’Ukraine à visiblement fait les fins de tiroir en nombre de soldats. Même si Zelinsky proclame qu’il veut du matériel et non des soldats. En réalité, plus personne ne veut y aller de gré ou de force (conscription non autorisée par le parlement).

Poutine dispose de ressources matérielles presqu’illimitées et d’une bonne visibilité sur ses effectifs.

Reste la question du type de guerre qui va se poursuivre dans les prochaines semaines : guerre d’attrition ou guerre de décision ?

Vraisemblablement, la guerre d’attrition qui se déroule sera suivie d’une offensive plus décisive. Reste à savoir où ?

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Les Européistes sont majoritairement de gauche et internationalistes. Or, les Ukrainiens sont nationalistes, plutôt ultras (les mémoires d’Ante Pavelic, réédités récemment, se vendent si bien qu’ils sont déjà épuisés en librairie). Je fais exception ici de nos amis ukrainiens qui rêvent secrètement d’un changement de régime.
De leur côté, beaucoup d’Ukrainiens croient que l’Europe est à droite et combat la Russie, vue à gauche, et même regardée comme communiste.
Le malentendu est total du côté ukraino-occidental. Ce malentendu va générer une cassure fatale. L’OTAN ne pourra nullement compter sur une Ukraine xénophobe, et vice-versa. C’est sans doute aussi pourquoi l’OTAN a intérêt à se battre "jusqu’au dernier Ukrainien".
Chez les Russes, on n’aime plus les Ukrainiens, rangés du côté de l’Occident, mais on ne comprend pas que des ultra-nationalistes soient défendus par l’Ouest : cela signifie à leurs yeux, immédiatement, un calcul occidental. L’affaire ukrainienne a fait des Russes des adversaires. En trois ans, (presque) tout ce qui était pro-occidental en Russie a pris ses distances.*
Les communistes européens de divisent en deux camps : les anciens défendent Moscou parce qu’ils détestent l’impérialisme US, en imaginant que Moscou est plus ou moins restée socialiste. Les nouveaux se rapprochent d’Israël et donc des USA (aucune manif "antifa" contre la guerre menée en Palestine).
Les centristes et socialistes font ce qu’ils ont toujours fait : ils suivent la raison du plus fort, et comme ils sont en Occident, ils suivent la puissance occidentale dominante, exprimée par les gros médias subventionnés. Le reste du monde, ils l’ont oublié et se recroquevillent dans leurs frontières rassurantes.
Les nationaux européens sont à peu près les seuls à y voir clair, avec des bémols. Ils n’ont rien *a priori* contre les Ukrainiens (même s’ils les jugent trop nationalistes à leur goût, surtout qu’ils lynchent des Russophones ou s’en prennent aux minorités). Ils n’ont rien *a priori* en faveur de la Russie, ensemble qui a été l’Union soviétique.
Mais ils constatent que la Russie défend depuis 20 ans des valeurs humaines, anthropologiques, beaucoup plus dignes que celles que défend l’Occident, devenu décadentiste (le christianisme orthodoxe attire beaucoup les gens "de droite"). Ils constatent que l’Occident tient des discours subjectifs, entretient une unité de façade suspecte, avec des erreurs d’appréciation grotesques (à suivre)

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(suite) (faiblesse russe, puissance occidentale…).
Ils ressentent une motivation officielle, et une motivation officielle n’est jamais très sincère, une motivation qui s’aligne en bloc. Pour eux, ça sent le gain âpre, surtout que ces trente dernières années de politique étrangère occidentale ont été une suite d’opérations éventées : Irak, Libye, Somalie, Afghanistan, Etat islamique, Syrie, Yémen… Il y a soudainement quelque chose de mal défini mais fort, obligatoire même, contre la Russie, à laquelle il n’y a factuellement rien à reprocher (du moins rien de plus qu’à Washington, et même plutôt moins ; l’angélisme n’a lieu d’être ni dans un cas ni dans l’autre). Les nationaux occidentaux comprennent, en lisant les faits et au fur et à mesure d’une propagande outrancière, que l’Occident a en réalité tenté l’annexion de l’Ukraine depuis Euro-Maïdan (opération de la CIA), ils constatent que le discours médiatique est matraqué uniformément, qu’il verse une haine incontrôlée sur ceux qui restent neutres ou réfléchissent (erreur tragique, qui a fait basculer l’opinion occidentale en faveur de Moscou). Les nationaux européens constatent également que l’Occident commet des fautes graves : sabotage de Nord-Stream, soutien aux bombardements sur Donetsk, Lougansk etc (sur les civils, sans intérêt stratégique), censure des informations, censure le sujet des intérêts cachés. Ils constatent que l’Occident dépense leur propre agent sans compter, et sans rationalité (alors que toute politique doit profiter à celui qui l’initie : derrière le crime, cherchez le mobile). Ils constatent que l’Occident ne tient pas le même discours "humaniste" et défenseur de la démocratie vis-à-vis des Palestiniens (un "deux poids-deux mesures" fatal).
Concluons en disant ceci : l’Ukraine va mal réagir et s’enfoncera dans son isolationnisme. Elle sera probablement un barrage pour l’Ouest. Son neutralisme s’imposera, ce sera une zone tampon de gré ou de force. Ce qui ne fera pas l’affaire des "satrapes" de Bruxelles (comme dit Xavier Moreau) et des néos-cons de Washington.
* : ce qui veut dire des milliers d’hommes d’affaires qui partent en Asie avec ce nouveau postulat.

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