On sait que Valérie Trierweiler est mobilisée depuis plusieurs mois pour la libération des jeunes filles retenues par Boko Haram au Nigéria. Sa participation à plusieurs manifestations en témoigne. Notre contributeur, alors, s’étonne : pourquoi si peu d’engagement pour les enfants de Gaza, victimes de l’intervention militaire d’Israël ces derniers jours ?
Aux yeux de Valérie Trierweiler, dans leur malheur, tous les enfants sont égaux mais il y en a qui sont plus égaux que d’autres. C’est étrange, nous n’avons pas vue Valérie tendre calicots, pancartes et banderoles pour protester contre la mort des enfants de Gaza… Pourtant, ils sont en nombre et souvent réduits en morceaux.
Plus encore, un rapport du Comité de l’ONU pour les Droits de l’enfance donne, outre sur leur sort qui est trop souvent la mort, quelques précisions à propos certains de ceux qui restent vivants : "Les enfants palestiniens de la Bande de Gaza et de Cisjordanie sont capturés par les soldats israéliens pour ensuite être torturés, humiliés, utilisés pour passer au peigne fin des bâtiments potentiellement dangereux ou comme boucliers." Et ce ne sont pas des suppôts de la cause palestinienne qui reproduit ce rapport, mais le brillant et courageux quotidien israélien Ha’aretz.
Comment expliquer que cette dame, Valérie qui fut "première", ne ce soit pas préoccupée du sort de ces fils et filles de Philistins ? Elle qui, sur Europe 1 après sa répudiation présidentielle, avait déclaré "regretter" de ne pas avoir "fait de l’humanitaire beaucoup plus tôt (…) Je l’ai fait discrètement pour apprendre, parce qu’il m’a fallu du temps pour apprendre".