Durant l’entretien que Vladimir Poutine a donné à TF1/Europe1, parmi les thèmes abordés figuraient les propos insultants de Hillary Clinton.
Cette dernière n’avait pas hésité à faire une déclaration aussi ignoble que stupide en affirmant en mars dernier que :
« Tous les Allemands qui étaient des Allemands ethniques, les personnes d’origine allemande qui se trouvaient en Tchécoslovaquie, en Roumanie et ailleurs, Hitler n’arrêtait pas de dire qu’ils étaient maltraités. Je dois aller protéger mon peuple, et c’est ce qui a rendu tout le monde si nerveux. Quand il [Vladimir Poutine] regarde l’Ukraine, il voit un endroit qui, selon lui, fait partie intégrante de la mère patrie russe. Si vous avez l’impression d’avoir déjà vu ce qui passe en Ukraine, c’est parce que c’est ce qu’a fait Hitler dans les années 1930. On peut comparer la délivrance de passeports russes aux Ukrainiens qui ont des liens avec la Russie aux mesures prises par l’Allemagne nazie avant qu’Hitler n’envahisse des pays voisins. »
Le duo Elkabbach/Bouleau interrogea le président russe à ce sujet :
« M. le président, il est heureux d’une certaine manière que vous ayez affaire le 6 juin à Barack Obama. Si vous aviez affaire à Hillary Clinton, les choses tourneraient peut-être mal : elle a dit, il y a quelques jours, que ce que faisait la Russie en ce moment en Europe centrale ressemblait à ce qu’Hitler faisait dans les années 30. Vous avez pris cela comme une injure suprême en tant que citoyen et président russe ? »
Vladimir Poutine :
« Vous savez, il vaut mieux ne pas se disputer avec une femme. Quant à Mme Clinton, elle n’a jamais été trop subtile dans ses déclarations, mais cela ne nous a pas empêchés de la rencontrer lors de différents événements internationaux et discuter normalement. Je pense qu’ici également nous pourrions trouver un langage commun, mais quand les gens dépassent certaines limites de politesse, cela montre leur faiblesse, pas leur force. Mais peut-être que, pour une femme, la faiblesse n’est pas tellement un défaut. »
TF1 préféra travestir les propos du chef de l’État russe en traduisant ainsi sa réponse :
« Il est préférable de ne pas débattre avec un femme. »
Outrée, l’une des ex-compagnes de François Hollande, Valérie Trierweiler (qui partage plusieurs points communs avec Hillary Clinton...) livra un tweet ridicule :
Alban Nikoczy, le correspondant de France 2 en Russie, rectifia « l’erreur » de ses confrères :
Ce qui n’empêcha pas Libération, de titrer dès le lendemain :
Une « boulette » de la rédaction de TF1 (qui avait bataillé pendant 8 mois pour décrocher cet entretien exclusif), suivie d’une petite campagne de dénigrement du président russe, qui devrait définitivement dissuader Poutine de perdre son temps avec les professionnels de la manipulation atlantiste...