@Touff
Tout mollah, mutawa, ou étudiant de madrasa vous le confirmera sans ambiguïté : le texte du Coran, la Parole, est si précieuse et si sacrée, que pas une virgule, pas un tout petit point (et il y en a beaucoup en calligraphie Arabe) ne peut y être changé. Le Coran est FIXÉ ETERNELLEMENT, sur la forme comme sur le fond, et aucun humain, conseil de sages, théologien ou docteur, concile ou congrès de croyants, n’est autorisé à tout jamais, à l’altérer de façon aussi infime que ce soit.
C’est le dogme de l’INCRÉATION du Coran qui est parole d’Allah et donc, comme Allah, existe depuis toujours, depuis la nuit des temps, avant-même le Big Bang, il y a environ quinze milliards d’années.
Consubstantiel à Allah, le Coran n’a pas été créé par Muhammad ou ses successeurs. Il a seulement été RÉVÉLÉ par eux, pour la 1ière fois aux hommes.
Ceci a de nombreux effets pratiques et plusieurs conséquences dramatiques :
Le tout premier effet est que le petit paragraphe précédant, écrit par moi, en français classique, langue où les mots ont un sens précis, pénètre très rarement du premier coup dans la tête du lecteur, voire jamais. C’est pourtant une des CLÉS de l’islam. Je vous invite donc à relire ce paragraphe, où figure « FIXÉ ETERNELLEMENT », et à vous arrêter 3 minutes, montre en main, pour bien réfléchir à ce que cela veut dire. Ces 3 minutes seront un investissement inestimable et beaucoup de temps gagné pour la compréhension en profondeur de la nature de l’islam ....
Or les versets de mort (jihadiques ou nasikh) sont dans le Coran, ineffaçables et de plus ils ont prépondérance (ils les remplacent) sur tous les versets contraires (mansoukhs) qui sont tous chronologiquement antérieurs.
Il est dit dans le Coran : « si le Coran venait d’un autre qu’Allah, il contiendrait des contradictions. » (Les Femmes V82).
On sait à quel point le Coran est truffé de contradictions extraordinairement nombreuses, graves et théologiquement insolubles, qui ne sont résolues que grâce à la règle de la chronologie de la révélation de chaque sourate par Muhammad. Tout ceci, à la grande différence des Evangiles qui, en comparaison, semblent si parfaits, fluides et homogènes, que toutes les traductions permettent, malgré les erreurs et difficultés d’adaptation, d’en retirer le même message limpide, compréhensible par tous de 7 à 127 ans, de l’autiste au prix Nobel, au point que même ce qui n’est pas dit est facilement imaginable à qui respecte l’esprit général .