La crise en Grèce poursuit ses ravages : un tiers des habitants sont dans l’incapacité de payer leurs impôts.
La situation est si grave que le gouvernement envisage de donner un délai supplémentaires aux retardataires :
« Il nous faut donner une respiration aux contribuables. Depuis le début de l’année, les impayés continuent d’augmenter rapidement, nous examinons les solutions. »
Le ministère des Finances étudie la possibilité d’étaler la dette des contribuables – les mensualités seraient étalées sur 48 mois au lieu de 12 – mais doit d’abord soumettre l’idée à la Troïka (UE-BCE-FMI).
Sur les 11 millions de contribuables grecs, 3 344 246 d’entre eux devaient, fin avril, un montant cumulé de plus de 66 milliards d’euros.
Rien que sur la période de janvier à avril, ce sont 4,3 milliards d’euros qui ne sont pas rentrés dans les caisses de l’État.
À la tête du gouvernement de coalition entre Nouvelle Démocratie (parti conservateur), le PASOK (parti socialiste) et la Gauche démocratique (parti de centre-droit), Antonis Samaras a vu Syriza, le parti d’extrême gauche, arriver en tête lors des élections européennes de dimanche dernier avec 26,5 % des voix.