La situation dans l’Est de l’Ukraine devient chaque jour plus dangereuse et l’on a sentiment que le pays glisse lentement vers la guerre civile. C’est dans ces conditions que s’ouvrent normalement aujourd’hui, jeudi 17 avril, les négociations à Genève entre Russes, Ukrainiens, l’Union Européenne et les États-Unis.
Une partie de la population de l’Est de l’Ukraine exprime simplement sa défiance face au gouvernement issu de la « révolution » de Maidan. Une autre partie exprime publiquement son souhait de rejoindre la Russie. Des extrémistes occupent des bâtiments publics et le gouvernement de Kiev menace de recourir à la force. On peut noter que les « milices » qui se sont manifestées dans les événements de Maidan, et qui sont très largement composées de militants d’extrême-droite dont certains n’hésitent pas à afficher leurs sentiments pronazis, menacent d’aller dans l’est du pays.
Nous sommes, et il faut le dire clairement, à la limite de la guerre civile. Très clairement le gouvernement de Kiev est dans une logique de « prise de gages », dans l’optique de ces négociations. C’est ce qui explique la soi-disante « opération anti-terroriste » qui s’est soldée par un fiasco le mercredi 16 avril, avec le désarmement d’une partie des soldats par la foule des manifestants anti-gouvernementaux.
Mais, c’est aussi vrai des milices qui veulent le rattachement à la Russie. Cette logique risque de déraper à tout instant vers la guerre civile. Il faut donc impérativement proclamer un moratoire des mouvements des deux côtés.
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