Vladimir Poutine a averti l’Ukraine qu’elle devait régler sa dette envers Gazprom, sous peine de devoir désormais payer par avance les futures livraisons de gaz.
Il a laissé un mois à Kiev pour parvenir à un accord concernant les factures de gaz impayées d’un montant de 1,7 milliard de dollars. Passé ce délai, la fourniture de cet hydrocarbure à l’Ukraine sera interrompue.
Inquiet des conséquences sur l’approvisionnement en gaz de l’Union européenne, José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, a écrit au président russe afin d’engager des négociations :
« L’Union européenne accepte votre proposition de consultations avec la Fédération russe et l’Ukraine concernant la sécurité de l’approvisionnement et de la distribution de gaz. Il est de notre intérêt commun d’engager rapidement ces discussions incluant l’Ukraine. Je voudrais rappeler qu’il existe des contrats d’approvisionnement entre les entreprises européennes et Gazprom. Il est donc de la responsabilité de Gazprom d’assurer la livraison des volumes demandés comme convenu dans ces contrats. »
Gazprom fournit 25 % des besoins en gaz de l’Union européenne. 40 % de ce volume transitent par l’Ukraine.
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