Le 25 mai 2013, la première Gay Pride d’Ukraine se tenait à Kiev.
D’après leurs propres sources, les militants homosexuels et LGBT avaient rassemblé « plus de cent » personnes et ont marché vingt minutes. Ils durent pour cela braver l’interdiction officielle de défiler qui avait été promulguée par le tribunal de Kiev, mais ils bénéficièrent malgré tout d’une protection de la police, dépêchée pour éviter tout débordement violent, lequel aurait été imputé immanquablement au gouvernement pro-russe par les médias pro-occidentaux [1].
En 2014, après le coup d’État occidental dit « Euro-Maïdan », toute opposition politique en Ukraine est en voie d’éradication complète. Le Parti communiste est le premier visé, mais les contestataires de tous bords qui refusent de se soumettre sont menacés ou assassinés par Pravy Sektor, la milice privée du milliardaire israélien Igor Kolomoïsky. En revanche, le lobby LGBT dispose de toute latitude pour organiser un événement pendant une semaine complète, du 30 juin au 6 juillet, avec des conférences, des ateliers, des expositions [2], et le parrainage de la mairie de Munich.