Pendant plus d’une semaine, les habitants de la bande de Gaza vivent, plutôt survivent, au rythme de bombardements intensifs, des bombes qui tombent sur eux et sur leurs maisons. Souvent, ils sont prévenus par des SMS pour quitter leurs bâtiments. Ils n’ont que quelques malheureuses minutes avant que leurs maisons ne deviennent des ruines inhabitables.
A plusieurs reprises, parce qu’elles ne sont pas prévenues ou n’ont pas eu le temps d’évacuer leurs habitations, certaines familles sont totalement ou partiellement décimées. Le cas de cette famille qui a perdu d’un seul coup dix-huit de ses membres va rester dans les annales des crimes sionistes commis contre le peuple palestinien.
Les autres habitants de la bande de Gaza, en attendant leur tour, vivent dans le noir, sans eau potable et dans un manque vital de produits de première nécessité, les médicaments en premier lieu.
La vie économique roule au ralenti, dans ce mois béni de Ramadan où les marchés sont normalement à leur comble.
Pour leur part, les occupants sionistes voudraient probablement éviter l’invasion terrestre. En revanche, ils mettent toute leur machine aérienne de guerre pour mettre la population de Gaza à genoux. Ils frappent dessus jusqu’à ce que Gaza et ses résistants acceptent tout pour une quelconque accalmie.
Le grand frère égyptien a été là pour aider ces occupants à atteindre leur fin. Il a proposé un arrêt des hostilités, une trêve qui répond aux exigences des occupants sionistes. Les véritables intéressés, les résistants palestiniens, n’ont même pas été contactés, tandis que des agents des services de renseignements israéliens ont participé à la préparation de la proposition de ladite trêve, confirme le journal hébreu Haaretz.
Etant à leur souhait, les occupants sionistes, les Américains et même l’autorité de Ramallah l’ont bien accueillie.
Non seulement la trêve proposée ne répond aucunement aux conditions des résistants palestiniens (une accalmie respectée, l’ouverture des points de passage de Gaza vers le monde dans le dessein d’une levée définitive du blocus, entre autres), mais elle prépare de plus le terrain à un désarmement définitif de la résistance palestinienne et une démilitarisation de la bande de Gaza.
Aussi grands soient les sacrifices, Gaza pourra-t-elle délivrer son arme à son voleur, à son agresseur, à l’assassin de ses hommes, femmes et enfants ? On comprend donc pourquoi le Hamas et le Djihad Islamique ont refuses !
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