Le représentant de l’État sioniste, Meyer Habib, instrumentalise, comme son comparse Frédéric Haziza, la tuerie à Charlie Hebdo.
Dans un communiqué, le député UDI des Français de l’étranger (Europe du Sud et Israël) n’a pas hésité à faire un lien entre les événements de ce matin à Paris et le vote par le Parlement en décembre d’une résolution appelant à la reconnaissance de la Palestine :
“On a tué Charlie Hebdo”, ont proclamé les islamistes armés après avoir pris 12 vies ce matin. Demain, si l’importation du conflit israélo-palestinien continue d’être favorisée en France par des textes comme celui de la résolution de reconnaissance unilatérale de la Palestine, et si les mesures législatives contre les terroristes ne sont pas plus téméraires, ils crieront “On a tué la France”. La responsabilité des membres de l’Assemblée nationale sera alors pleinement engagée. Depuis des mois, je n’ai cessé d’alerter sur la menace djihadiste, ce cancer qui gangrène la France et les démocraties occidentales. Hélas, ses appels n’ont pas été entendus. Je regrette que la représentation nationale et les autorités ne prennent pas de mesures radicales pour, si ce n’est éradiquer, du moins maîtriser le fléau qui peut aujourd’hui toucher tout citoyen Français, comme en a tragiquement été l’exemple le compatriote Hervé Gourdel. La loi de lutte contre le terrorisme, par exemple, n’a pas été assez loin dans les dispositions de prévention et de condamnation du terrorisme.
Le bi-national Meyer Habib fait feu de tous bois dès qu’il pense, en bon sayan, comme le fauteur de guerre Bernard-Henri Lévy, que « c’est bon pour Israël », attisant ainsi le sentiment d’insécurité chez les français juifs les plus impressionnables.