La Géorgie ne possède pas actuellement de perspectives réelles pour "mettre fin à l’occupation de ses territoires" d’Abkhazie et d’Ossétie du Sud, mais son adhésion à l’Otan lui en fournira, a déclaré jeudi Gueorgui Baramidzé, vice-premier ministre géorgien.
"Quand la Géorgie sera membre de l’Alliance, et elle le sera, de nouvelles possibilités et de nouvelles perspectives s’ouvriront pour normaliser ses relations avec la Russie", a affirmé devant les journalistes à Kiev M.Baramidzé en charge de l’intégration européenne et euro-atlantique de la Géorgie.
En août 2008, la Géorgie a lancé une offensive militaire contre l’Ossétie du Sud, détruisant Tskhinvali et tuant des centaines de civils ainsi que des soldats de la paix russes déployés dans cette république autoproclamée.
La Russie a riposté militairement et contraint la Géorgie à la paix avant de reconnaître le 26 août l’indépendance de l’Ossétie du Sud et de l’Abkhazie, autre ancienne autonomie géorgienne.
Affirmant avoir été "victime d’une provocation russe", la Géorgie a rompu les relations diplomatiques avec Moscou et décrété les républiques "territoires occupés".