D’après Le Canard enchaîné, qui a bénéficié de fuites émanant des services fiscaux de Bercy, une soixantaine de parlementaires sont sur le coup d’une enquête fiscale.
D’après le journal, « la direction générale des finances publiques procède actuellement à plusieurs recoupements, en s’appuyant sur les déclarations de patrimoine, désormais obligatoires, des neuf cent vingt-cinq députés et sénateurs », ces contrôles allant du simple contentieux à la volonté manifeste de frauder.
Aucun nom n’a pour l’instant été divulgué et la majeure partie des élus incriminés devraient régler leur litiges avec le fisc rapidement, cependant un petit nombre vont connaître des soucis plus importants car leur tricherie est manifeste et concerne des sommes importantes.
Le président de l’Assemblée nationale, l’opportuniste Claude Bartolone, a prétendu se réjouir de ces révélations :
« C’en est fini des politiques des copains et des coquins. Croyez-moi que ça va jouer un rôle préventif, parce que maintenant chaque élu, chaque responsable administratif, chaque membre de cabinet saura qu’il n’y a pas de possibilité de passer la ligne continue... Avec ces soixante supposés cas, ça fait déjà 94 % des parlementaires qui n’ont pas de problème. »
On ignore si les parlementaires plaideront comme Thomas Thévenoud la « phobie administrative »...