D’après les informations du Canard enchaîné, Pierre Moscovici, ancien ministre de l’Économie, aurait utilisé les deniers de l’État pour assurer la promotion de son livre.
Ainsi, une partie du budget communication du ministère de l’économie dont il était le patron aurait servi à faire la publicité de son livre Combats. Pour que la France s’en sorte sorti en octobre 2013 chez Flammarion.
D’après cette publication :
« Outre des conseils, une aide à l’organisation de réunions et des topos écrits, le budget communication du ministère a également financé des notes préparatoires à la rédaction de son livre. »
En outre, le ministère aurait versé à Moscovici, de novembre 2012 à mars 2013, 19 136 euros par mois pour une « mission de conseil en communication » soit un montant total de 95 680 euros...
Le tout nouveau commissaire européen à l’Économie dément s’être servi dans les caisses de l’État et tente de se défendre :
« Il s’agit évidemment d’un livre de ministre de l’Économie – pas d’un livre privé, ce qui justifie qu’un conseil en communication ait produit trois petites notes pour me faire quelques suggestions très générales en amont sur ce qu’il pourrait être. Il n’y a eu aucun travail d’écriture des communicants de l’agence de Havas sur Combats. Je l’ai rédigé moi-même durant l’été 2013. »
Un peu cher les « trois petites notes »... Surtout pour un livre qui s’est vendu à... 826 exemplaires.