Photographie prise à Sderot, près la frontière avec Gaza, où l’on voit les beautés Israéliennes assises sur des chaises se régaler au spectacle du bombardement d’une population civile sans défense.
Publiée ici sur Twitter, par le journaliste danois du quotidien Kristelig Dagblad, Allan Sörensen sous le titre « Cinéma de Sderot ». « Des Israéliens apportent des chaises au sommet d’une colline de Sderot pour regarder les dernières nouvelles de Gaza, applaudissant quand des explosions se font entendre », écrit Allan Sörensen en commentaire.
Cette photo suscite déjà un tollé de réprobation, universel !
Mais pendant que ceux du Pays s’installent sur des chaises longues pour contempler les massacres, revenons dans la triste Hexagonie loin des agonies délectables.
Il y a peu, pendant qu’un Arabe de la DCRI tuait quelques Arabes et quelques juifs, qu’un Noir poignardait à Toulouse un autre Noir, que Marion, 13 ans, ni Noire ni Arabe ni juive mourrait violée puis lardée de coups de couteaux par un Noir très coquet puisqu’il portait un bracelet électronique,
pendant que s’effectuaient ces choses très précises,
« En France on tue des Juifs, des Noirs, et des Arabes ! » trimbalaient sur un drap ceux de la Faculté.
« Palestine on t’encule » ajoutent gracieusement ceux de la Boutique, et bousillent tout devant la synagogue de la rue de la Roquette.
Division du travail entre intellectuels et manuels.
Entre Intellectuels et Manuel devrais-je dire, puisque le Caudillo de la dictature sioniste française, passé des bras de Salimah à ceux de Salomé, divorcé de l’humanisme pro palestinien pour se lier éternellement à l’inhumanité israélienne, s’est fait Premier violon de la LDJ.
Au mépris de toute véracité il a joué le grand air de l’indigne à Sion condamnant des actes antisémites "intolérables" aux abords d’une synagogue.
Il a déclaré que la France « ne tolérera jamais que l’on essaie par la violence des mots ou des actes d’importer sur son sol le conflit israélo-palestinien ».
OK. Mais va-t-il réclamer l’arrestation de Lui-Président qui, rompant avec une tradition de réserve et de neutralité hypocrite, a immédiatement soutenu les premiers bombardements meurtriers contre les palestiniens ? Depuis le début de la Cinquième il n’y eût pire larbin que celui qui doit sa place à une femme de chambre.
Dans une époque où l’humanitaire est l’aune à laquelle un régime politique se jauge, où la sensiblerie larmoyante remplace la fermeté politique, où la plus infime différence de traitement entre deux individus jette tout le monde dans des transes, à peine franchit-on un certain Mur, ce louable sentiment disparaît comme par enchantement.
Preuve que comme une vache hystérique notre société hyper-morale, allie à des nerfs fragiles un cœur de plomb durci, sa compassion n’allant que vers les élus désignés par les Puissants du Jour.
Les hommes, femmes et enfants, principalement les enfants d’ailleurs, qui actuellement succombent dans le camp d’extermine à Sion et à Ciel couvert d’avions, sont les arabes palestiniens. Or, pour notre grosse vache larmoyante ils ne comptent pas plus que les mouches qu‘elle balaie d‘un geste auguste de sa queue, avant de laisser tomber une lourde bouse sentencieuse sur le visage des indignés.
Par contre un Arabe vivant en France, acquiert sous l’appellation contrôlée de membre éminent de « la Diversité », une valeur décuplée.
Et notamment de la part des porteurs de pancarte du début, pour qui un Arabe possède l’honneur de figurer à l’égal du Juif, en tant que Victime supposée de la France, mais n’est plus qu’un sous chien à exterminer, chez lui, en Palestine enculée.
Un tel caractère historique, revêtant une pareille duplicité, et jouissant d’une pareille complicité, je n’en ai jamais trouvé aucun autre. Et dans nos temps raccourcis, ou rien ne dure, on chercherait en vain une aussi longue infamie, lancinante, pouvant se répéter avec une si atroce monotonie.
On lira, ICI, pour se réchauffer le cœur, que « Loin du pays des Lumières et de sa flamme vacillante du courage politique, […] à des milliers de kilomètres de son palais présidentiel lié de manière éternelle à l’impérialisme israélien, [….] le flambeau du soutien à Gaza brille de mille feux, éclairant le Chili » !