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Scandale Bétharram : François Bayrou botte en touche chez Élisabeth Guigou

Qu’est-ce que l’affaire Bétharram ? C’est une école privée catholique dans laquelle des violences physiques et sexuelles ont été commises, de 1960 à 2010, contre les pensionnaires.

 

 

Aujourd’hui, les plaintes pour mauvais traitements et viols affluent (on a dépassé la centaine), et le Premier ministre est dans la nasse. Pourquoi ? Parce qu’il serait intervenu auprès du procureur général, à la fin des années 90, pour bloquer une enquête sur l’école privée. C’est ce que disent les anti-Bayrou, et qui est appuyé par le gendarme chargé de l’enquête à l’époque. Il dénonce carrément Bayrou :

 

 

 

 

Devant le début d’incendie, le PM s’est lui aussi produit sur TF1, arbitre des élégances et caisse de résonance des vérités pour grand public, afin de se dédouaner. Aujourd’hui, pressé de toutes parts, il accuse Élisabeth Guigou, à l’époque ministre de la Justice (oui, celle qui a gardé le CD-Rom pédophile dans son tiroir) d’avoir su et de n’avoir rien fait. En bon Palois, il botte en touche.

 

 

Pour les uns (la gauche LFI et une partie du PS), c’est un scandale d’État et Bayrou doit démissionner ; pour le camp gouvernemental, c’est un procès politique. Bayrou est entre le chien et l’os, tant son poste tient à un fragile équilibre entre les vraies forces politiques du moment, le RN et LFI. Chien fidèle, Darmanin a assuré son chef (dont il guigne la place) de son soutien :

« Le Premier ministre n’a pas menti, il a dit ce qu’il savait. En l’occurrence, les premières plaintes ont été déposées il y a très longtemps. Dans les années 1950-60, des premiers faits ont été signalés. Et les instructions, de ce que nous en savons à la Chancellerie, ouvertes à partir de 1998. François Bayrou n’était plus au gouvernement à ce moment-là.
Tout en prenant conscience du drame qui touche toutes ces victimes, il ne faut pas tomber dans le procès politicien. On voit bien qu’à chaque fois que La France insoumise, puisque c’est elle qui a relevé cette “affaire”, pose la question au Premier ministre, elle réclame sa démission et le vote de la censure à la fin de chaque réponse. On voit bien que c’est un enjeu politique et on le fait malheureusement sur le dos des victimes. »

Comme souvent, c’est parole contre parole. Les victimes, elles, sortent du silence, une par une, et inondent les réseaux sociaux. La libération de la parole sur les exactions sexuelles a pour l’instant profité aux adversaires du catholicisme, puisque ce sont systématiquement les cathos qui sont visés, notamment par le journal Le Monde, spécialiste en la matière. Mais cette réalité médiatico-politique ne doit pas occulter la reconnaissance de la souffrance des victimes.

 

 

Dans cette affaire, il y a inévitablement exploitation politique de la souffrance des victimes. La justice dira si Bayrou et Guigou sont coupables, et si les monos de l’époque, s’ils sont encore vivants, seront punis.

L’Église, elle, depuis les incendies de Monseigneur Barbarin, Notre-Dame ou l’abbé Pierre, n’en finit pas d’expier. On sent quand même une volonté d’éradication complète de la part des forces occultes du Système. Si la justice française est lente (au fait, qui a la main sur le frein ?), elle ne doit pas être borgne.

 

 

 

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Une République qui n’en finit pas de mourir

 






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48 Commentaires

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  • #3496024

    Le père Carricart ? C’est irlandais a coup sur. Il y a un Carrickart dans le comté de Donegal, dans le nord du pays. Une très belle région au passage.

     

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  • #3496035

    Ah Guigou... !? L’affaire zandwoort ?! Les cd-roms ?!
    TOUT SE TIENT !! contre feu ou pas.. ils ont tous ce vice dans le cul. C’est des malades. !

     

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    • #3496277

      Le même reproche de détention de cassettes pédopornographiques, dans le cadre de ses anciennes fonctions et toujours dans l’affaire Zandvoort, a été fait à l’ancienne ministre belge de la """justice""" Laurette Onkelinx (Oncokelinx, pour les intimes). Ces cassettes-là aussi ont disparu et n’ont pas été communiquées. Pour rappel, Dame Onkelinx est la fille d’un éminent socialiste, ex-syndicaliste et... la filière habituelle, quoi...

       
  • #3496054
    Le 19 février à 17:50 par Aiguiseur de guillotines
    Scandale Bétharram : François Bayrou botte en touche chez Élisabeth (...)

    Il a la gueule de l’emploi

     

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  • #3496065

    Mon opinion a été faite sur Bayrou alors qu’il était ministre de l’éducation dite nationale.
    Dans une émission télévisée, de mémoire, dans le cadre de sa candidature à une élection présidentielle, un premier parent d’élève lui demande s’il entendait réformer la méthode d’apprentissage de lecture dite globale, qui avait pour effet délétère de fabriquer des élèves ne sachant pas lire correctement, voire pas lire du tout.
    Il botta en touche par une circonlocution intellectuelle.
    Après quelques autres questions, un deuxième parent d’élève revient à la charge, se fait pressant quant à une action à mener par le ministre pour que cesse les dégâts causés par la méthode globale sur les élèves.
    Sa réponse : " Ce n’est pas au ministre de faire les programmes de l’éducation nationale".
    Par cette réponse il reconnaissait explicitement qu’en tant que ministre il ne servait à rien, ne jouant aucun rôle d’autorité au sein de l’éducation nationale.
    Mon opinion était faite sur le personnage : un brasseur de vent.

     

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  • Sans vouloir défendre Bayrou, je voudrais rappeller que toutes les institutions ont le même problème et que probablement seule celles liées à l’Eglise catholique finissent par sortir les affaires, certes plutôt contraintes que de bon gré.
    Regardez l’ASE, l’éducation nationale, lés écoles coraniques ou juives, les clubs de sport, tous semblent non concernées par ce genre de drame qui existe pourtant bel et bien chez elles.
    Défendre l’institution contre mes victimes, c’est un grand classique, même les parents tombent dans le piège, sauf ceux des victimes qui se retrouvent souvent montrées du doigt pour avoir osé nuire à la réputation de leur institution.
    Et la gauche qui ose utiliser un tel sujet alors que jamais elles ne l’ont ouvertes quand ça concernait les institutions d’Etat. Dans l’éduc’ nat’, on déplace les pédophiles en silence jusqu’à ce qu’un jour ce ne soit plus possible de le cacher.
    Oui, justice pour les victimes, mais alors pour toutes les victimes.

     

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  • #3496102
    Le 19 février à 19:40 par Le cherusque farceur
    Scandale Bétharram : François Bayrou botte en touche chez Élisabeth (...)

    Chez moi, on dirait qu’il la pousse sous les roues du tramway
    Parce qu’au fond, il ne risque rien, dans cette histoire
    Que les députasses s’egosillent, et alors ?
    Qu’on prouve qu’il a su ?
    Mais il pourra toujours dire que c’est faux, parole contre parole
    Qu’un gendarme prétende qu’il a fait arrêter les poursuites ?
    Mais il n’était pas au gubernamen
    Bref, il s’en moque
    Un peu comme le jokey magyar et le financement libyen

    libyen

     

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  • Pour régler le problème, une seule réponse : faire appel à un spécialiste : Bribite Macron !

     

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  • #3496272
    Le 20 février à 07:14 par L’île du roi lézard
    Scandale Bétharram : François Bayrou botte en touche chez Élisabeth (...)

    A tous les crédules et les naïfs qui s’étonnent de la réussite des mômes du bègue : les réseaux mafieux d’influence en occitanie.
    Cette région est devenue la matrice des matrices des corruptions de la France.

     

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  • Pourquoi aucune accusation contre les autres premiers ministres, présidents, gardes des seaux, et parlementaires depuis 1998 ? Ils n’ont rien faits non plus, si je comprends bien.

     

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  • Pourquoi ne pas organiser une Commission Parlementaire sur cette affaire ? Alain Juppé, Lionel Jospin, Jacques Toubon, Ségolène Royal mais surtout Elisabeth Guigou alias "Barbie" auraient sans doute des explications très intéressantes à apporter...

    Nos Très Chers Députés n’ont rien d’autre à faire visiblement ...

     

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