Les conséquences économiques de la crise Ukrainienne commencent seulement à pouvoir être évaluées sérieusement depuis la fin du mois d’avril. Dans la mesure où cette crise est loin d’être terminée, et où la question des sanctions économiques contre la Russie va rester posée pour encore plusieurs mois, la situation actuelle pourrait se dégrader dans un futur proche.
Il convient d’ajouter que ce scénario reste cependant peu probable. Les interconnexions entre les économies des pays européens et la Russie sont très importantes. Ce ne sont pas tant les exportations d’hydrocarbures qui sont en cause que l’impact du marché russe pour les exportateurs européens. Les sanctions sont donc contreproductives d’autant que l’Europe ne parle plus d’une seule voix.
Entre l’Europe du Nord qui pousse à l’affrontement, un deuxième bloc constitué de la Bulgarie, de la Hongrie et de la Slovaquie qui ne veut en aucun cas affronter la Russie, et enfin le noyau historique, avec la France et l’Allemagne qui tergiverse, il n’y a plus d’unité européenne. Tous ces éléments incitent donc, si ce n’est à l’optimisme, du moins à une certaine sérénité. Il est clair qu’à l’heure actuelle, on est très loin des pronostics catastrophiques qui ont été émis sur l’économie russe, y compris par le FMI.
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