Dans la nuit du 13 au 14 février 1945, Dresde, capitale de la Saxe, fut attaquée à deux reprises par des centaines de bombardiers lourds de la RAF. Et le lendemain matin, la ville fut à nouveau la cible d’un bombardement, effectué cette fois par la force aérienne américaine, la USAAF.
Les conséquences de cette triple attaque, à laquelle participèrent plus de mille avions, furent catastrophiques. Le centre historique de cette ville d’art qui était connue comme la « Florence allemande » fut réduit en cendres, enseveli sous plus de 750 000 bombes incendiaires. Particulièrement dévastatrices, les bombes de la RAF causèrent intentionnellement une « tempête de feu » (firestorm), décrite par le journaliste et historien britannique Phillip Knightley comme :
« une tornade artificielle dans laquelle l’air est aspiré vers le centre à une vitesse de plus en plus rapide. À Dresde, des vents approchant la vitesse de 160 km à l’heure emportèrent débris et individus dans un bûcher dont la température excédait 1 000 degrés centigrades. Les flammes dévorèrent tout ce qui était organique, tout ce qui pouvait brûler. Les habitants moururent par milliers, grillés, incinérés ou asphyxiés ».
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