Du 12 juillet au 14 août 2006 eut lieu la sixième guerre israélo-arabe, qui opposa Tsahal au Hezbollah et dans une moindre mesure à l’armée libanaise.
Le 8 juin 2006, l’armée israélienne assassine Jamal Abou Samhadana, chef de la sécurité du gouvernement palestinien. Le 9, un navire de guerre bombarde Gaza et tue des civils.
Le 25 juin, faisant suite à la détention abusive de deux Palestiniens de Gaza par les forces israéliennes, un commando palestinien fait prisonnier le soldat israélien Gilad Shalit. Le 26, Israël lance l’opération « Pluies d’été », mobilisant des milliers de troupes terrestres pour sauver le soldat Shalit.
Le 12 juillet, le Hezbollah capture deux autres soldats et en tue trois en territoire israélien, près de la frontière avec le Liban. Cette attaque est condamnée par le secrétaire général des Nations unies.
Dans les semaines qui suivent, Israël bombarde massivement le Liban et procède à des tentatives d’incursions terrestres rapidement avortées. Comme un symbole, l’annonce par Tsahal le 25 juillet de la prise de Bint-Jbeil, bastion du Hezbollah, sera révélée fausse, la résistance ayant tenu sa position et même infligé la perte de 9 soldats à l’armée israélienne.
Israël rencontrera au cours de cette guerre une résistance inattendue, et ses forces armées seront stoppées sur le terrain par le Hezbollah. Les bombardements de Beyrouth et du Sud-Liban par Tsahal, tuant plus d’un millier de civils, n’auront pas permis à l’entité sioniste d’atteindre ses objectifs [1].
Bulletins d’Al-Manar (chaîne du Hezbollah) des 12 et 14 juillet 2014 (huitième anniversaire) évoquant les débuts de la guerre :
Discours de Hassan Nasrallah du 14 juillet 2006 :