Or donc, si l’on a bien lu, vu et entendu, après le tollé déclenché par le cliché de deux chasseurs alpins faisant le Salut de la Quenelle, bien que ce geste fût reconnu par tous comme nuisible à la bonne marche des affaires, son degré de nocivité semble varier selon les avis, selon les désirs du pénal qu’il suscite. Aussi le voit-on osciller comme un pendule, de gauche à extrême-droite, entre deux significations, tantôt l’une comme la lune, tantôt l’autre au dessus c’est le soleil !
Tantôt un salut nazi, Sieg Heil ! mais pessimiste, car orienté à la baisse : Morituri te salutant, les goys qui descendent à la fosse, vous saluent bien ! Il s’agit là clairement d’un signe de ralliement aux Zeures les plus sombres.
Tantôt un geste gauche de potache, une variété un peu plus substantielle du « doigt d’honneur », doigt d’irrévérence, mais élargi, comme après un passage à la Fistinière, ou comme un Mineur homicide, quittant le prétoire en sifflotant un rap en hommage à mama Taubira des goûts, et des gens de couleur.
Ici nous sommes en présence d’un signe de reconnaissance amical envers l’humoriste le plus sombre.
Il me semble, sans vouloir me mêler de ce qui ne me regarde pas, que pour ce qui concerne nos deux braves sergents, seule la seconde version devrait être retenue.
Pourquoi ?
Parce que même le plus obtus rétif aux matraquages idéologiques, le plus fermé aux écoutilles licites, le plus forcené allergique aux médiats abrutissants, le plus claquemuré dans sa tour d’ivoire, le plus sourd, le plus aveugle, le plus mort, ne peut pas ne pas le savoir : l’Antisémitisme est le Crime des crimes, l’abomination de la désolation, l’Inadmissible et le passible d’exécution immédiate, et sans procès, comme Julien Quemener.
Voilà quarante ans qu’on nous jette des monceaux de cadavres juifs au visage. Qu’on agite sous le nez du peuple allemand et français ces morts. Et quand il n’y pas de cadavres on nous asphyxie par l’odeur des gaz de putréfaction, et on nous couvre la tête de cendres !
Ainsi que l’écrivait en 1960, Amadeo Bordiga, un des fondateurs historique du Parti communiste italien :
« Tous nos bons démocrates antifascistes se sont jetés sur les cadavres des Juifs. Et depuis ils les agitent sous le nez du prolétariat. Pour lui faire sentir l’infamie du capitalisme ? Non, au contraire : pour lui faire apprécier par contraste la vraie démocratie, le vrai progrès, le bien-être dont il jouit dans la société capitaliste ! »
Afin qu’il ferme à tout jamais sa maudite gueule édentée de pauvre et de goy.
Comme le laissait attendre le Franco ibérique du PS, qui n’était pas encore Le Premier Flic, à deux jeunes gens venu l’interroger sur le dîner du siècle, on commence par croire au menu du Dîner du Siècle on finit par nier le Mal du siècle : la Choa !
Messieurs cet entretien est terminé !
En attendant demain l’ergastule, les tenailles espagnoles rougies offertes par ce Torquemada au "tempérament colérique et dominateur", l’ibère à Sion éternellement cadenassé à double-tour, qui n’aime rien tant que l’arbitraire et le despotisme oriental :
"Vous autres, Français, vous ne séparez guère l’idée de pouvoir et celle de justice. Nous avons [nous = Espagnols] dans les veines trop de sang juif, nous jugeons au contraire qu’un des plus grands avantages de la puissance est de permettre d’être juste ou injuste à son gré..." [1]
On ne joue pas dans la même cour quand même !
Veautez demain amis zélecteurs, allez-y élisez à l’Elysée cet apprenti Caudillo, et s’en sera fait des derniers français libres ! Nous n’aurons d’autre choix que le maquis, et la guerra civil ! Viva la Muerte !
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