Ils s’étaient faits discrets. Depuis un an, et particulièrement depuis le début de l’année, ils réapparaissent au pas de course - du moins, aux Etats-Unis.
Les junk bonds, ces actifs dits "pourris" car émis par des sociétés notées en dessous de la catégorie "investment grade" (qui correspond à BBB- sur les échelles des agences de notation), reviennent depuis quelques mois en odeur de sainteté en raison de leur haut rendement, corollaire de leur risque élevé.
La quotidien britannique The Financial Times évoque un phénomène similaire à celui du "credit boom", en référence, à la fin des années 1990, à l’explosion des crédits attribués par des créanciers confiants, dont l’optimisme était porté par une situation économique favorable.
"Une chance sur deux"
"Aujourd’hui, avec la très forte baisse des taux (sur les titres d’Etat, la dette bancaire par exemple), les investisseurs cherchent du rendement. Et ce ne sont certainement pas les taux pratiqués aux Etats-Unis, particulièrement bas - entre 2 et 2,5 % sur du dix ans -, qui vont le leur fournir", constate Jean-François Robin, stratégiste chez Natixis.
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