Les derniers sondages montrent que les Grecs ont de plus en plus l’intention de confier leurs votes aux partis d’extrême droite ou d’extrême gauche lors des prochaines élections législatives qui doivent se tenir le 6 mai prochain. Il faut probablement s’attendre au renforcement de l’influence des petits partis.
Mais ce n’est certainement pas ce qui est souhaité à Bruxelles, où les dirigeants européens doivent préférer le maintien des grands partis au pouvoir, affirme le journal Naftemporiki :
« Le 6 mai sera certainement une journée décisive. Tout le monde se demande si le paysage politique sera changé parce que 8 ou 9 partis seront représentés au parlement, ou si nous réaliserons que nous ne nous sommes toujours pas débarrassés de notre mauvaise habitude [de voter uniquement pour l’un des grands partis]. (…)
Les Européens et le Fonds Monétaire International souhaitent certainement que des réformes drastiques soient adoptées en Grèce pour sortir le pays de la crise. (…)
Mais ils ne veulent pas que le système politique actuel change, et de leur point de vue, il devrait être maintenu.
Bien sûr, ce n’est pas parce qu’ils veulent que nous restions dans la zone euro, mais plutôt parce que nos créanciers ne veulent pas perdre leur argent. »