Une femme enceinte et un haut cadre du Jihad islamique ont péri vendredi dans des frappes israéliennes sur la bande de Gaza, portant à 815 le nombre de Palestiniens tués en 18 jours de conflit, selon les secours palestiniens.
"Une femme enceinte de 23 ans a été tuée dans un raid sur une maison dans la ville de Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza", a annoncé le porte-parole des services de secours Achraf al-Qodra.
"Le bébé a été sauvé", a-t-il précisé, ajoutant que la frappe avait également tué une femme de 26 ans.
"Une autre frappe a tué un haut cadre local du Jihad islamique, Salah Hassanein, et ses fils, âgés de 12 et 15 ans, à Rafah, dans le sud de l’enclave palestinienne", a ajouté M. Qodra.
Le Jihad islamique, allié du Hamas, a confirmé cette mort.
Deux autres personnes, blessées plus tôt dans des bombardements sur Khan Younès (sud), ont succombé à leurs blessures, selon M. Qodra, ce qui porte à 815 le nombre de Palestiniens tués depuis le début de l’offensive israélienne le 8 juillet.
Près de 100 Palestiniens ont été tués jeudi, une des journées les plus sanglantes du conflit.
Depuis le début de l’offensive israélienne, le 8 juillet, des roquettes et obus tirés depuis la bande de Gaza vers Israël ont par ailleurs tué deux civils israéliens et un travailleur thaïlandais. Les combats entre l’armée israélienne et le Hamas ont coûté la vie à 32 soldats israéliens.
Le conflit, entré vendredi dans sa 18e journée, est le plus meurtrier entre les deux camps depuis 2009.
Plusieurs ONG estiment qu’environ 80% des Palestiniens tués sont des civils, dont de nombreux femmes et enfants.