La Palestine est le seul pays de la planète où la communauté internationale très organisée ne s’est pas contenté pas de détenir la finance, les médias et de corrompre les politiques et les esprits. Mais elle s’y est établie de manière armée, avec massacres à l’appui, depuis 1948 jusqu’à nos jours et impose aux autochtones Palestiniens un régime d’apartheid.
M. Tahhan fait partie de ces Arabes qui ont compris qu’en France, il ne fallait pas « aller trop loin » au sujet d’Israel. Le problème c’est qu’ils ne l’ont pas seulement compris, ils l’ont intégré dans leur discours et peut être même dans leur inconscient.
C’est ainsi qu’il précise bien « qu’il n’est pas contre l’existence de l’état d’israel » et qu’il « dénonce les propos antisémites d’Erdogan » en gage de « respectabilité ».
M. Tahhan, si vous (en tant qu’Arabe) ne dites pas la vérité, qui va donc la dire ?
Est ce vraiment à vous d’attaquer l’antisémitisme (si tant est qu’il y en ait un) de telle ou telle personnalité ?
Est ce vraiment à vous de dire le « droit d’exister » à cet état d’apartheid ?
Que vont penser les français en vous regardant ?
Je peux comprendre qu’il soit parfois difficile de dire ce que l’on pense, mais vous n’êtes pas obligé d’aller dans le sens de ceux qui font les opinions. Car ceux qui vous écoutent ont besoin de connaître l’opinion d’un Arabe et en parlant de la sorte, vous leur faites croire ce qui n’est pas sur l’opinion des Arabes.
Il n’y a rien de plus beau que la droiture, que de dire ce qui est. Là, on a eu droit à une expression très conforme au diktat de ceux qui ont réellement le pouvoir.
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