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Peur : le rapport choc sur les réseaux tentaculaires des Frères musulmans en France

Le Figaro a eu vent du rapport sur l’avancée des Frères musulmans en France, remis par les services de renseignement à Retailleau, le nouveau président des LR (qui ne démissionnera pas). Les 73 pages originelles sont devenues 16 pages Word dans le quotidien de Dassault, une « version déclassifiée explosive ».

Terrorisme musulman

@aborjelaa من اصعب المواقف الي مريت فيها في هاي الحرب كنت في مهمة انسانية قريب جداً من مكان قصف المستشفى الاوروبي الشظايا تساقطت قريب منا لكن ربنا ما كتبلنا ننصاب باي اذى الله يرحم الشهداء ويشفي الجرحى ويوقف هاي الابادة #غزة #فلسطين ♬ الصوت الأصلي - ابورجيلة
 

Explosif est le mot : ça rappelle les bombes, les attentats, les morts français. Soudain, au moment où la Macronie vacille, la pression des Frères se fait plus forte. L’État tremble, la république fait sous elle, les Français sont menacés d’égorgement. Heureusement, Retailleau est là.

 

 

Si l’entrisme islamiste est une réalité politique, ses dirigeants cherchant à manipuler l’opinion publique musulmane, ce qui est de bonne guerre en politique, on sent que l’Intérieur et ses vrais patrons du pouvoir profond ont besoin d’une nouvelle peur bleue. Commençons par l’introduction, forcément anxiogène :

Cette harangue a été proférée en 1928 par Hassan-Banna, fondateur des Frères musulmans à Ismalia, dans la banlieue du Caire. Ce virulent prosélytisme, jamais démenti depuis lors, n’avait qu’un dessein : recruter pour instaurer à terme un État islamique et le joug de la charia. Près d’un siècle plus tard, force est de constater que la France est devenue une porte d’entrée, ouverte, béante.

Ce rapport, rédigé au forceps par un préfet et un ambassadeur, qui ont rencontré des universitaires et même trois musulmans – si, si ! –, fait ressortir un « risque frériste » visant à « déstabiliser la république ». Ensuite, tout dépend de ce qu’on met sous république… Le rapport en question détaille le nombre de Frères parmi les musulmans pratiquants, et les budgets dont ils bénéficient. Pour dire la menace, Musulmans de France, d’obédience frériste, dispose d’un budget de 500 000 euros, soit l’équivalent du budget d’une soirée Arthur sur TF1.
Arabie saoudite et Qatar soutiennent financièrement les associations fréristes, sous l’œil des autorités françaises, qui ferment justement les yeux puisque ces deux royaumes ont des participations dans les sociétés du CAC 40 (15 % chez Lagardère, 13 % chez Total Congo, 10 % chez Accord, 4 % chez Vinci, sans oublier les palaces parisiens ou le PSG). Ce n’est pas dit dans la synthèse du Figaro… Faut pas non plus compliquer le débat, il y a des âmes simples qui peuvent lire.

Les données dévoilées par le rapport sont vertigineuses, à l’image de ces « 815 écoles coraniques recensées début 2014 sur tout le territoire (hors outre-mer et Paris), accueillant un total de 66 050 élèves mineurs ». Plus d’un tiers d’entre elles « évoluent dans un courant fondamentaliste de l’islam, dont 114 rattachées à la mouvance frériste ».

On apprend que le vecteur numéro un de l’entrisme et de l’influence fréristes est l’éducation, avec des moyens mis à la disposition de l’enseignement privé musulman. Régulièrement, l’Intérieur expulse des imams qui auraient été trop loin dans la prédication pas très républicaine à leurs ouailles. Mais le frérisme déborde le secteur éducatif privé puisque le rapport relève plus de 3 000 atteintes à la laïcité en un seul trimestre dans l’école de la république. Là encore, la définition classique de la laïcité permet toutes les élasticités. Si l’on prend la définition de Youssef Hindi, à savoir la religion d’État avec le pouvoir profond derrière, on peut voir les choses autrement.

Nouvel étage dans cette éducation dans l’Éducation, les influenceurs musulmans, ou islamistes. Pour le gouvernement laïc, c’est plus embêtant, car l’influence des Frères est surmultipliée par la puissance des réseaux sociaux. Et ça touche les jeunes beaucoup plus sûrement que les études coraniques pures. Et naturellement, on en arrive au terrorisme, en bout de chaîne.

À bas bruit, la pieuvre frériste resserre son emprise grâce à un tissu d’une « trentaine d’associations caritatives islamistes identifiées à l’échelle nationale, dont 16 dirigées par les salafistes et quatre relevant ou ayant relevé de la mouvance frériste ». L’une d’elles, Humani’terre, créée en 2018 pour collecter des fonds à destination de la population palestinienne, est visée par une enquête préliminaire pour financement d’entreprise terroriste au bénéfice du Hamas.

Le Figaro et le rapport ne parlent pas de taqiyya, mais le cœur y est : « À la recherche constante de “légitimation et de respectabilité”, les Frères musulmans avancent masqués pour créer de véritables écosystèmes ». Comprendre qu’ils ne sont ni légitimes ni respectables.
Au bout des seize pages, on n’en peut plus : la France est foutue, le démon musulman est dans la place, nous allons tous finir égorgés. Cependant, pour relativiser un peu cette étude, on s’est amusés à remplacer islamistes par sionistes et ça a donné de drôles de résultats. Le titre devient :

« Réseaux tentaculaires, organisation secrète, quartiers judaïsés... Le rapport choc sur les sionistes qui veulent instaurer la loi juive en France. »

Le gros paragraphe suivant donne :

Pour fonder leur démonstration, les auteurs, un préfet et un ambassadeur, ont, au cours du premier semestre 2024, effectué dix déplacements de terrain en France et quatre en Europe, avec une mise à contribution du réseau diplomatique. Avant de rendre ce document explosif, estampillé « secret » dans sa version originale et commandé il y a un an par trois ministères (Affaires étrangères, Armées et Intérieur), ils ont rencontré pas moins de 45 universitaires français et étrangers de sensibilités diverses. Sans oublier une série de rencontres avec les responsables juifs, tant au niveau national que local, dont trois avec ceux du CRIF, considérée comme l’émanation des israélistes en France. Outre une recension des articles et ouvrages académiques sur la question, ils ont enfin eu des échanges approfondis avec les services de renseignement, le Quai d’Orsay et l’ensemble des administrations impliquées dans l’analyse et la surveillance du phénomène.

Concluant à l’existence d’un « risque frériste », les auteurs soulignent que l’élaboration du rapport « s’est déroulée dans un contexte délicat à plusieurs titres » : la prédominance parmi les Français de confession juive du « sentiment d’un “antisémitisme”, qui tend à devenir la croyance en un “antisémitisme d’État” pour une partie sans doute importante d’entre eux » ; la percée du judaïsme radical dans « une vingtaine de départements » notamment face « au manque persistant de structuration de l’organisation du culte juif » ; enfin l’impact de « la guerre en cours à Gaza consécutive à l’attaque terroriste du 7 octobre 2023 ». Ce contexte, avec « une dimension européenne également forte », est d’autant plus préoccupant que le texte démonte une véritable mécanique « sioniste » adoptant divers modes d’action : « Rejudaïsation, séparatisme » ou « parfois subversion » visant à déstabiliser la République.

Le chapeau tient alors toujours :

Sur 73 pages documentées par les services de renseignement, le document remis à Bruno Retailleau brosse le tableau édifiant d’un pays miné de l’intérieur. La version déclassifiée, que dévoile Le Figaro, est explosive.

L’engouement des jeunesses retaillennes

 

La gauche juge Retailleau

 

Retailleau, le nouveau Manuel Valls

 






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