La préfecture de police de Paris a interdit la manifestation de soutien au peuple de Gaza qui était prévue samedi, bien que celle de mercredi se soit déroulée dans le calme.
Les organisateurs ont saisi la justice en urgence, comme l’a fait savoir leur avocat, Me Hosni Maati :
« J’introduis un mémoire en référé-liberté auprès du tribunal administratif de Paris. Le gouvernement est en train d’interdire un droit fondamental, il crée une division entre des citoyens qui seraient légitimes à s’exprimer et d’autres non. »
Déja, le 19 juillet dernier, le pouvoir avait interdit la manifestation parisienne pour Gaza, ce qui avait déclenché la colère et provoqué des émeutes dans le quartier de Barbès.
Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, n’a pas hésité à se servir d’arguments exécrables pour justifier cette décision :
« J’appelle les organisateurs à renoncer à la manifestation de samedi. D’autant plus que nous sommes dans un contexte de grande émotion pour des raisons qui tiennent aux événements qui se sont produits et au nombre de morts, près de 50 Français. Je demande à ce que la journée de demain soit une journée de responsabilité et de recueillement. »