Après une défaite cuisante à la présidentielle (12,8 % contre 54,7 % à Porochenko), l’ex-première ministre ukrainienne Ioulia Timochenko a rapidement disparu de la presse ukrainienne, sans parler des plus grands médias du monde, écrit vendredi l’hebdomadaire Argoumenty i fakty.
À deux semaines de l’élection, elle promettait pourtant d’organiser une nouvelle révolution dans le pays en cas de victoire, « forcément malhonnête », de Piotr Porochenko.
Mais rien de tel ne s’est produit. Timochenko a reconnu la victoire de son adversaire et, après la présidentielle, a même brusquement changé de discours et proposé son aide à Porochenko.
Aujourd’hui, Timochenko possède formellement des pouvoirs importants : elle dirige le plus grand parti ukrainien, Patrie, qui contrôle la majorité au Parlement après le coup d’État de février dernier. Comme l’Ukraine est désormais une république semi-présidentielle, même après son échec à l’élection, Timochenko aurait pu garder une influence importante sur la vie politique du pays. Cependant, cela n’est pas arrivé pour plusieurs raisons.