Le non-lieu prononcé dans la procédure visant un ancien SS soupçonné d’avoir participé au massacre d’Oradour-sur-Glane (France) a été confirmé par la cour d’appel de Cologne (ouest), a-t-on appris aujourd’hui auprès de la juridiction.
Le 9 décembre, le tribunal de Cologne avait estimé que « les éléments de preuves disponibles » ne permettaient « pas a priori de contredire » la défense du nonagénaire Werner Christukat, ancien nazi, âgé de 19 ans à l’époque du massacre en juin 1944 de 642 personnes, dont plus de 450 femmes et enfants, par l’unité SS à laquelle il appartenait, dans ce village de Haute-Vienne (ouest de la France).
Dans un arrêt prononcé vendredi mais rendu publique auourd’hui, la cour d’appel a « désormais confirmé la décision du tribunal ». « Les propos de l’inculpé, admettant certes sa présence lors des événements d’Oradour-sur-Glane mais réfutant avoir tiré ou assumé des tâches de surveillance ou de transport (des victimes) ne peuvent être a priori contredits par les moyens de preuve actuellement mis à disposition », a-t-elle déclaré.