Onze Bretons ont été interpellés vendredi matin dans le Morbihan, les Côtes-d’Armor et l’Ille-et-Vilaine, à la veille de la manifestation pour réclamer le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne à Nantes.
Huit d’entre eux ont été placés en détention provisoire, les autres comparaissent libres alors que s’ouvre aujourd’hui leur procès pour leur participation aux manifestations parfois musclées de l’automne dernier.
Les onze Bonnets rouges sont poursuivis pour « association de malfaiteurs » en vue de la « dégradation ou de la destruction par des moyens dangereux pour les personnes de biens d’utilité publique, et violences avec armes en bande organisée ».
Thierry Pocquet du Haut-Jussé, le procureur de Rennes, a déclaré que la gendarmerie « enquêtait depuis plusieurs semaines sur ces faits et que ces militants projetaient de détruire des biens publics en profitant de manifestations ».
Parmi eux, six devront aussi répondre de la destruction en décembre dernier d’un portique écotaxe de Pontorson dans la Manche. Des faits passibles de 10 ans de prison ferme et de 900 000 euros d’amende.
Les Bonnets rouges ont appelé à un grand rassemblement devant le tribunal de Rennes.
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