Plusieurs rencontres ministérielles se déroulent samedi à Lausanne, en Suisse, pour tenter d’arracher un compromis sur le programme nucléaire controversé de l’Iran.
Arrivés samedi matin à Lausanne, les ministres français Laurent Fabius et allemand Frank-Walter Steinmeier doivent rencontrer leur homologue américain John Kerry. Ce dernier et le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, négocient depuis jeudi à Lausanne.
À son arrivée à l’Hôtel Beau-Rivage Palace à Lausanne, le chef de la diplomatie française a émis, devant la presse, le souhait de voir "un accord robuste", soulignant l’mportance de mettre en place un "système de contrôle et de transparence" sur l’application d’un éventuel compromis concernant le dossier épineux du nucléaire iranien.
De leur côté, le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, et ses homologues russe et britannique, MM. Sergueï Lavrov et Philip Hammond, sont également attendus pendant le week-end à Lausanne pour rejoindre leurs pairs déjà sur place, dans le cadre du G5+1 (État-Unis, France, Chine, Grande-Bretagne, Russie et Allemagne) et l’Iran.
Après avoir conclu un accord intermédiaire en novembre 2013 à Genève, le G5+1 et l’Iran ont repoussé par deux reprises la date butoir pour un règlement définitif garantissant le caractère pacifique du programme nucléaire iranien en échange d’une levée des sanctions occidentales contre Téhéran.
En cas de compromis d’ici à fin mars, le G5+1 et Téhéran doivent fixer, d’ici à fin juin, tous les détails techniques de ce règlement définitif.