Après vérifications, il s’avère que la salle de spectacle Le Bataclan a changé de directeur d’exploitation (Viviane Amar pour Jérôme Langlet) depuis le 17 octobre 2015. Le vrai propriétaire est désormais la société Lagardère SCA.
Si la salle a pu être considérée comme « sioniste » par des « groupes plus ou moins radicaux », selon l’expression du Point, dans ce cas, pourquoi pas le Palais des Congrès, qui a accueilli récemment la 6ème Convention nationale du CRIF ?
Il semble que Le Point cherche à communautariser la tuerie qui a eu lieu dans le désormais tristement célèbre Bataclan.
Depuis des années, cette salle était la cible de groupes antisionistes. Le groupe de rock qui s’y produisait ce vendredi était en tournée en Israël cet été.
« Nous avions un projet d’attentat contre le Bataclan parce que les propriétaires sont juifs. » Cette phrase, glaçante au regard de la prise d’otages et du carnage qui aurait fait ce vendredi « une centaine de morts », selon des sources policières, a été prononcée dans les bureaux de la DCRI, en février 2011. Les services français interrogeaient alors des membres de « Jaish al-Islam », l’Armée de l’islam, soupçonnés de l’attentat qui a coûté la vie à une étudiante française au Caire en février 2009. Ils planifiaient un attentat en France et avaient donc pris pour cible la célèbre salle de spectacle parisienne.
Des menaces à répétitions
En 2007 et en 2008, le Bataclan avait déjà été sous la menace de groupes plus ou moins radicaux. En cause : la tenue régulière de conférences ou de galas d’organisations juives, notamment le « Magav », une unité de garde-frontières dépendant de la police d’Israël.