Le président de la République annonce avec gravité le rétablissement temporaire des contrôles aux frontières, qui était déjà prévu de ce 13 novembre jusqu’à la fin de la COP21, et devait mobiliser 30 000 policiers puisque la France n’a plus de garde-frontières.
Il annonce aussi le « déploiement de l’armée en Île-de-France ». Il s’agit d’une armée de 1500 hommes (mille cinq cents). En effet l’autorité budgétaire n’a laissé aux armées françaises que le strict minimum pour honorer le « contrat opérationnel », à savoir, en cas de crise majeure sur le territoire national, un déploiement de 10 000 hommes au maximum, effectif déployé en janvier sous le nom d’opération Sentinelle (Vigipirate renforcé) puis vite réduit à 7000 car impossible à tenir sur la durée.
Il reste donc une marge de 3000, la moitié sera déployée demain à Paris, ce qui fera un dispositif de plantons-cibles légèrement inférieur à ce qu’il était fin janvier. La formule présidentielle grandiloquente de « déploiement de l’armée » s’applique donc à un régiment et demi, un volume équivalent, sauf erreur, au dispositif policier de fixation (CRS et gendarmerie mobile) de la jungle de Calais. 1500 hommes en configuration militaire (pas en plantons de synagogues), ça peut sécuriser une ville de 75 000 habitants, et ajoutés aux 7000 déjà dans les rues ça pourrait sécuriser une ville comme Cannes, comme expliqué dans le Septième Scénario, dont Stratediplo avait arbitrairement situé le déclenchement un 11 novembre.