Un pince-fesses à ne pas manquer. Le 7 mars aura lieu dans le 16ème arrondissement de Paris, au 3 rue Michel-Ange, une matinée suivie d’un « cocktail déjeunatoire », en présence de Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes et porte-parole du gouvernement.
Organisé par le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) pour « intégrer la dimension du genre dans la recherche » et présenter les « perspectives de financement CNRS, nationaux et européens (horizon 2020) », cet événement verra la venue notamment de Sandra Boehringer, « maîtresse » de conférence à la faculté des sciences historique de l’université de Strasbourg et signataire dans L’Alsace (29 janvier 2014) d’un texte intitulé « Théorie du genre : des universitaires alsaciens contre la rumeur ». On pouvait notamment y lire :
« OUI, les programmes scolaires invitent à réfléchir sur les stéréotypes de sexe, car l’école, le collège, le lycée sont le lieu où les enseignants promeuvent l’égalité et le respect mutuel, où les enfants apprennent le respect des différences (culturelle sexuelle, religieuse). »
Après avoir eu les honneurs du Monde (le texte sera en parti relayé dans Le Monde du 31 janvier), la « maîtresse » aura donc les honneurs du ministre.
En fait, cet événement n’est que le prélude à une journée consacrée aux « nouvelles sciences du genre », le 10 mars prochain, à la même adresse, au siège du CNRS. C’est que la Mecque de la recherche subventionné est à l’origine d’un très officiel « Défi genre » et c’est dans ce cadre-là que sont organisés ces événements. Lancé en 2012, ce programme consacré aux « constructions genrées » est pour le moins obscur pour le commun des mortels (ou hétéro-beauf-moyen selon la terminologie en vigueur dans ces milieux) :
« L’inSHS depuis 2010 a placé le genre dans la priorité thématiques avec des résultats : lancement du RTP Étude genre, coloriage [sic] de poste de CR ouvert au concours 2011, 2012, 2013 dans 7 sections SHS, mise en place d’un institut genre (GIS) regroupant 35 UMR SHS dans 30 universités et écoles. »
Rien de plus, rien de moins. Espérons qu’avec un jargon pareil, les « chercheurs » ne trouveront pas…